31 mars, 2008

Parfois je me questionne

Parfois je me questionne sur la quantité d’activités organisées du genre hockey, patinage artistique, art dramatique et soccer auxquels devraient participer mes enfants.

À l’instant, Grincheux (7ans) et Proffe (4ans) suivent des cours de musique le week-end. À cela se greffent des activités parascolaires du genre Les débrouillards et des camps d’été en chant et musique. Mais est-ce suffisant pour acquérir des connaissances connexes et développer des habiletés sportives par exemple?

Mes enfants ne passent pas la moitié de leur week-end en compagnie de jeunes de leur âge à essayer de se surpasser et à surpasser les autres. Ils sont plutôt avec nous, à faire des activités en famille; promenades en nature, visites de musées (déformation ou obsession professionnelle!), sorties à la piscine et à la bibliothèque, cuisiner, bricoler…

Dans ces contextes familiaux, il est difficile de mesurer ce qu’en retirent les enfants et en quoi tout cela contribue à leur épanouissement et développement. Lorsque ton enfant fait de la gymnastique et qu’il s’améliore cela se voit tout de suite. Quand ton enfant monte d’un grade en arts martiaux, ça se voit aussi, quand l’équipe de ton enfant gagne la médaille d’or dans un tournoi, ça aussi ça parle.

Mais nous, on fait comment? Et ben, on se questionne, on doute et puis un jour, UN SIGNE! On est tout d’un coup devant nos enfants, en émerveillement. On a une preuve concrète que tout ce temps passé à faire des activités à gauche et à droite, au gré des envies et des préférences de chacun fait effet. Nos valeurs et nos passions se transmettent aussi à nos enfants, même s’ils ne font pas partie de l’équipe X et qu’il ne porte pas de médailles à leur cou!

Laissez-moi partager 2 de ces moments avec vous!!!

Ce week-end, nous sommes allés au Musée canadien des civilisations. Jusqu’à tout récemment, lorsque nous y allions, nous passions la quasi-totalité de notre temps dans Le musée des enfants. Toutefois, dimanche, nous les avons amenés voir l’exposition temporaire sur le Pérou.

À un moment donné, je me suis retournée, les cherchant. Et c’est là que mon cœur de mère est devenu tout mou, tout chaud. Ils étaient là, le grand et la moyenne, devant un écran téléviseur à regarder attentivement la reconstruction d’un village ancien. À première vue cela semble banal, mais pour moi c’était beaucoup plus que ça. Ils n’ont que 7 et 4 ans et ils ont apprivoisé et ont fait leurs les technologies employées dans les expos. Tels des grands, ils avaient, chacun à leurs oreilles, le récepteur du téléphone et appuyaient sur les boutons afin d’obtenir l’info qui les intéressait. Ils étaient absorbés. Et tout ça, sans qu’un adulte ne les guide.

Un peu plus tard, les voilà installer à un piano, en train d’interpréter une toute petite composition laissée sur le piano.
- C’est un mi Proffe, pas un la!
- Je sais, je sais, Grincheux!,-
- Eille, c’est une chanson de Noël!

Dans les deux cas, ma fierté de mère se bonifiait, chaque fois qu’un adulte portait un regard admirateur sur mes enfants. Moi aussi, mes enfants sont des champions, mois aussi mes enfants reçoivent des regards empreints d’admiration… même s’ils n’ont pas de bâton de hockey dans les mains ou une ceinture noire à sa taille!

29 mars, 2008

Il y a des journées comme ça

Je ne sais pas si c’est comme ça chez vous mais c’est comme ça chez nous.

Au fil des ans, en fait depuis que nous avons des enfants, j’ai remarqué que mon humeur, mon état d’esprit influence beaucoup celui des enfants.

Oui, je sais, à première vue cela paraît évident. Du genre, tu es de mauvaise humeur, ça rend les autres autour de toi de mauvaise humeur. Tu es joviale et énergique, les autres le sont aussi.

Mais c’est plus que ça. Je remarque qu’il y a des jours où, par exemple, je suis très fatiguée et comme j’en suis consciente et que je ne veux pas rendre la vie de tous misérable, je fais comme si ce n’était pas le cas. J’y vais avec la routine habituelle, les mêmes gentillesses, les mêmes gestes et pourtant… cela ne prend que quelques minutes et je le vois déjà chez les enfants. Eux aussi ils semblent fatigués. Ils sont irritables et se chicanent facilement.

C’est comme si, inconsciemment, les autres arrivaient non seulement à percevoir notre état d’esprit mais qu’en plus, cela influençait leurs comportements. Tout cela ne fait pas trop ésotérique j’espère?!!!

Et l’inverse est vrai aussi. Parfois, on se sent tout léger, la vie est très belle etc. Ça ne prend que quelques moments et je le vois chez les enfants. Eux aussi, ils sont plus joyeux qu’à l’habitude et ont une attitude plutôt cool!

Devinez de quelle humeur j’étais aujourd’hui? Hum.. disons que je ne suis pas triste que la journée se termine et que les enfants soient maintenant au lit!

… ha pis, mettons ça sur le dos des hormones!

27 mars, 2008

l'élasticité du temps

Depuis que suis dans mon nouvel emploi, j’ai eu l’occasion de voyager à quelques reprises. Je suis d’abord allée à Victoria en Colombie-Britanique, au Parc national Riding Mountains au nord de Winnipeg, puis en début de semaine à Montréal.

Ce qui me frappe à chaque fois c’est l’élasticité du temps. Un matin tu te lèves chez toi, dans ta maison avec ta famille puis hop!, quelques heures plus tard, te voilà à l’autre bout du pays, dans une chambre d’hôtel à mille lieux de ta demeure et en compagnie de gens dont tu ignorais l’existence il n’y a pas si longtemps.

Ou bien, tu te lèves un matin à Montréal, tu prends le métro à l’heure de pointe ne sachant pas très bien où tu t’en vas, avec peu de points de repères, et ce dans le but de rencontrer des gens pour une session de travail… et tu passes quand même prendre les enfants à la sortie des classes en fin d’après-midi malgré le fait que tu habites à 2 heures de Montréal.

Un matin tu prends ta voiture, sur une route bien connue pour te rendre à l’aéroport et quelques heures plus tard, te voilà, bien haut dans le ciel, survolant les montagnes Rocheuses.

Pourtant, lorsque nous sommes dans notre routine, dans notre quotidien habituel, les journées nous semblent d’une durée semblable. On se lève, emmène les enfants à la garderie et l’école, on travaille, dîne, on rentre à la maison, fait des devoirs et donne les bains, couche les enfants et voilà!

Alors que lorsque nous voyageons, le temps ainsi que l’espace semble élastique. La distance que l’on a l’habitude d’effectuer en auto ou autobus ne se compare pas à la distance que l’on couvrira en avion par exemple.

Nos points de repères, tant physiques que temporels sont alors désuets. On doit s’en fabriquer des nouveaux qui, malgré le fait qu’ils ne nous serviront que pour quelques jours seulement, sont ô combien essentiels!

Si j'étais aveugle...

Une autre de ces conversations d’auto. Ce sont parmi mes préférées! Je ne sais pas si c’est du au fait que les enfants soient immobiles dans l’auto et c’est ce qui leur permet de réfléchir, mais en tous les cas, les réflexions qu’ils ont sont toujours intéressantes!

Nous roulons en voiture, de retour de la garderie. L’auto est remplie : il y a Proffe, grincheux, Joyeux et moi. (c’est une très petite auto!).

Proffe : Moi, si j’étais aveugle, avec ma canne, je pourrais voir.

Maman : Avec ta canne.. tu pourrais voir?

Proffe : Heu non, je le sais! Je pourrais m’asseoir sur le dos de mon chien et c’est lui qui m’amènerait où je veux aller.

Maman : assise, sur le dos de ton chien?

Proffe : ben oui maman, c’est comme ça qu’ils font les aveugles pour voir, il s’assoit sur leur chien.

20 mars, 2008

Bilan

L’heure est au bilan. Cela fait 3 mois que je suis dans mon nouveau poste. Vous vous souviendrez qu’au début, je trouvais cela assez difficile. Je m’ennuyais beaucoup de mon travail au musée : le contact avec les élèves et les enseignants, les collègues devenue comme une seconde famille, la création, la science et Meilleure amie!

L’idée de devoir rester assise toute une journée dans un cubicule, à envoyer et recevoir des tonnes de courriels, me déprimaient fortement. Mais comme vous le voyez, ces phrases sont au passé.

Depuis, j’ai également eu l’opportunité de voyager à plusieurs reprises : Victoria, les prairies, Montréal. Et d’autres voyages sont prévus : Jasper, Québec, Terre-Neuve.

Mais, Mis à part la découverte de nouveaux lieux, c’est surtout les nombreuses rencontres que j’ai faites qui m’enrichissent le plus. Durant ces rencontres, j’ai fais la connaissance de gens au quotidien fort différent du mien.

J’ai rencontré de jeunes adultes vivant sur la côte-ouest, petite maison au bord de l’océan, un adolescent inuit leader de sa communauté, des mères de famille des prairies dont les jeunes fils savent déjà tirer de la carabine et qui participent au tatouage du bétail, des haut-placés de l’Agence qui discutait avec moi d’égal à égal, autour d’une bière… et la liste ne s’arrête pas là.

On me donne également la <> de travailler sur des projets où mes idées, mes connaissances, mes initiatives et mon leadership sont appréciés et surtout permit!


Finalement, je crois que les 12 mois qu’il me reste à faire ici seront loin d’être aussi pénible que ce que j’avais envisagé!

J’envisage même qu’il me faudra une période de réadaptation lors de mon retour au musée!

19 mars, 2008

Voilà, je le dis, j’en ai trop. Trop à faire, trop à penser, trop à ne pas oublier.

Et c’est de ma faute. Je l’assume entièrement.

Il faut dire qu’à l’habitude, je m’accommode très bien de ce trop plein. Je suis comme ça, c’est dans ma nature.

J’aime prendre part à plusieurs projets à la fois. J’aime devoir m’occuper et aimer trois jeunes enfants, j’aime travailler et étudier en même temps.

Tout ça, pour moi, c’est le signe que ma vie va bien. Quelle est trépidante et vécue à fond ! Je refuse à m’obliger de faire des choix déchirants : la carrière ou la famille? Sur le plan professionnel tout miser sur le travail rémunéré ou profiter aussi d’opportunités géniales via le bénévolat?

Je suis à l’opposée de la poule qui met tous ses œufs dans le même panier. Je suis plutôt une poule qui ignore le nombre d’œufs qu’elle a et qui a grand plaisir à les décimer au gré des paniers qui se présente sur son chemin.

Ces jours-ci je suis donc à bout de souffle. Entre préparer les enfants le matin, essayer d’accomplir le maximum de tâches au travail, rentrer à toute vitesse, surtout ne pas arriver en retard à la garderie, faire le souper, les devoirs, le bain, coucher les enfants pour ensuite consacrer quelques minutes au projet pour lequel je suis bénévole, je m’y perds. Je me sens prise dans un tourbillon dont l’inertie initiale quintuple à chaque jour.

Sentir que les choses sont à nouveau sous contrôle. Voilà ma quête des prochains jours.

17 mars, 2008

Les terribles deux ans - 1er épisode

Ce matin, nous y avons goûté grandement. Joyeux, ce petit être adorable de deux ans et quelques poussières, nous a fait une crise (est-ce qu’on peut encore appeler ça une crise quand ça dure quasi une heure?) digne des Terribles deux ans.

Cela a commencé dès son réveil.

Mettre le chandail : 2 minutes. L’enfant refusait totalement de mettre son chandail. Coopération nulle de sa part. Une fois le chandail enfilé, ce dernier lui piquait subitement la peau.

Enfiler le pantalon : 3 minutes. Une fois debout, l’enfant se jette par terre. Une fois immobilisé, il manœuvre pour se retourner et se relever. Aussitôt une patte rentrée, l’autre ressort. Imaginez la gymnastique que j’ai du faire pour fermer le bouton-pression!

Suite à cela, du à une baisse d’énergie j’imagine, Joyeux s’est calmé. Il a même déjeuné dans la bonne humeur! Compagnon et moi croyions que la tempête était passée. Mais non, nous avions sous-estimé la bête!

Comme à tous les matins, j’ai offert aux enfants leurs vitamines. Je ne sais quel a été l’élément déclencheur mais voilà Joyeux qui pette une coche à nouveau.

Il ne voulait rien savoir de mettre sa vitamine dans sa bouche. Il s’obstinait à la garder au creux de sa main. Vous voyez le dégât?

J’ai alors pris une bonne respiration et je me suis rappelée les techniques utilisées avec Proffe et Grincheux alors qu’ils traversaient la même phase (c’est drôle comme on oublie d’une fois à l’autre!). Par exemple user de cette astuce : offrir deux choix à l’enfant, le forçant ainsi à passer à l’action.

Maman, d’un ton calme : Joyeux, la vitamine ça va dans ta bouche et non dans ta main.

Joyeux, d’un ton très affirmé : NON. Main à moi.

Maman, à nouveau; Non, c’est dans ta bouche que tu dois la mettre. Allez, qui met la vitamine dans ta bouche? Maman ou toi?

Joyeux, décidé plus que jamais à ne pas mettre la vitamine dans sa bouche : NON. Itamine à moi.

Maman, voyant les précieuses minutes du matin s’écoulées : Non Joyeux. Tu la mets dans ta bouche ou on la range.

Joyeux, immuable : Non. ITAMINE À MOI.

J’ai donc pris la vitamine et je l’ai rangée dans le pot. Ho. Ho Ho! Les larmes et la guédille se sont mises à couler à flot!

L’enfant, devant un parent exténué a fini par abdiquer et croquer sa fichu de vitamine. J’ai alors crié victoire et me suis dit que j’avais encore le tour avec les petits monstres de 2 ans!

Quand je disais que j’ai peine à croire que l’on puisse oublier momentanément, d’un enfant à l’autre, comment ils sont aux différentes étapes de leurs développements et comment on doit réagir, j’avais aussi oublié que la tempête se termine rarement aussi rapidement!

J’avais cru à la victoire trop rapidement. Et oui, l’enfant n’était toujours pas dans son habit de neige!!!

15 mars, 2008

Les enfants sont rusés!

Les enfants sont rusés. Nous le savons tous. Et si vous êtes parents, vous êtes sûrement témoins de leurs petits stratèges plusieurs fois par jour.


Et bien, ce soir, alors que nous avions couché les enfants, Proffe a cru bon nous tendre un dernier piège. Compagnon n’a rien vu, mais moi OUI! Et j’en suis fière car je ne suis pas tombée dans le panneau.

Les livres étaient rangés, les bisous donnés et reçus, les couvertures tirées et les lumières éteintes.

Ouf! Compagnon et moi pouvions relaxer un peu. Mais non! Mais non! Mais non! Car comme dit le dicton : It ain’t over t’il the fat lady signs!.

Qui arrive dans notre chambre, d’un pas léger, les yeux à peine agacés par la lumière? Je vous le donne dans le mille : Proffe.

Elle s’approche de son papa chéri et, affichée de son plus beau sourire, elle lui dit: Papa, je t’aime. Puis elle enlace son père. On a eu une belle journée hein aujourd’hui?

Papa, attendri par sa petite qui a quitté la chaleur de son lit pour venir lui faire un ixième baiser ne voit rien et tombe dans le piège. Oui ma belle, moi aussi je t’aime beaucoup et merci pour la belle journée.

Et vous, vous le voyez le piège?

Cet enfant a très bien compris que ce n’est pas la première impression qui compte mais bien la dernière qu’elle laisse à la fin d’une journée. Elle sait que c’est sur cette base, ce capital sympathique qu’elle repartira demain. Et non sur l’accumulation de ses petites bêtises de la journée!

14 mars, 2008

To be or not to be

J'aime être un témoin passif de discussions qu'ont mes enfants entre eux.

Cela m'en dit long sur leurs valeurs, leurs différences, leur personnalité et surtout leurs perceptions des choses.


Voici donc une autre discussion tenue par Proffe (4ans) et Grincheux (7ans) et qui s'est rendue jusqu'à mes oreilles:

Proffe: Je pense que quand je serai adulte, je vais des fois conduire des autobus. Ben je vais voir le matin si ça me tente ou pas.

Grincheux: Ben tu peux pas être chauffeur d'autobus.

Proffe: Ben oui je peux.

Grincheux: Ben non, il faut que tu achètes ton autobus pour être chauffeur d'autobus. Pis ça, ça coûte beaucoup de sous.

Proffe: Ben pourquoi tu penses que les gens donnent des sous pour prendre l'autobus? Hen? C'est pour payer l'autobus du chauffeur.

Non mais, pourquoi se compliquer la vie quand les choses peuvent être si simple!

13 mars, 2008

Un cadeau pour moi

Je pensais me faire un cadeau. Un tout petit. Rien d'important. Mais quelque chose dont j'aurais l'usage exclusif.

Une crème? Un massage? Un chandail? Un bijou? Du chocolat?

Non, pas du tout.

Un mégaphone. Oui. Un mégaphone!!!

Un mégaphone me rendrait la tâche beaucoup plus facile et par le fait même, ferait de moi une mère beaucoup plus efficace et productive.

En voici un exemple sans mégaphone puis avec un mégaphone :

Évidemment, cette méthode n'a pas été testée sur aucun enfant (du moins pas sur les miens!) (du moins pas encore!)

Sans mégaphone:

Maman, de sa voix douce et aimante habituelle: Grincheux, pourrais-tu mettre ton pantalon de neige SVP, c'est l'heure de partir.

Maman à nouveau: Grincheux, pourrais-tu mettre ton pantalon de neige, c'est l'heure de partir.

Maman, d'une voix moins douce et aimante: Grincheux, mets ton pantalon, on part. Papa va être en retard au travail.

Avec mégaphone:

Maman: Grincheux... super, tu as déjà mit ton pantalon de neige. Merci!

Wow! Imaginez... l'économie de temps et la bonne humeur qui règnerait dans la maison!

12 mars, 2008

L'héroïne que je suis!

Quand je me lève le matin, je me sens parfois comme dans un film de suspense. Ou bien, l’héroïne d’un livre dont vous êtes le héros mais dont je ne suis pas celle qui décide quelle porte sera ouverte!

Je connais très bien le début de l’histoire : je me réveille, me douche et m’habille. C’est la suite qui est plutôt imprévisible!

Généralement, cette suite est décidée par les trois petits monstres. L’héroïne que je suis devra t’elle user de stratèges inconnus à ce jour afin de sortir du lit Grincheux à 20 minutes du départ pour l’école?

Devra t’elle trouver des mots assez convainquant pour faire comprendre à Joyeux qu’il ne peut pas porter son chandail de baleine ENCORE aujourd’hui car les taches de spaghettis, de compote et de miel sont vraiment trop évidentes?

Ou encore, devra t’elle trouver une façon de ramener le calme à table alors que Proffe montre à Joyeux à faire des grimaces, pendant que Grincheux se tape sur la tête pour faire rire Joyeux et que Proffe pleure car le chien vient de lui voler son croissant?

Et cela continue ainsi jusqu’à ce que Joyeux et Proffe soient finalement attachés dans leur siège d’auato, en route pour la garderie.

Suite à cela, je connais assez bien le déroulement de l’histoire : prendre le bus, arriver au boulot…..

10 mars, 2008

Être à côté de la track!

On a beau croire savoir ce à quoi pensent nos enfants, parfois, on peut-être franchement à côté de la track!



Entre deux tempêtes, nous sommes allés glisser avec les enfants. Grincheux se lançait sur sa secoupe à toute vitesse puis, remontait aussi rapidement afin de profiter d'une autre descente.

Quant à elle, Proffe, semblait plus songeuse. Je la voyais s'installer méticuleusement sur sa crazy carpet, se laisser descendre, lâcher un cri ou deux puis, remonter la pente lentement.


Je me disais: la pente doit lui faire peur un peu. Elle doit craindre de se faire mal. Mais je me trompais sur la cause de cet air songeur!

Entre deux descentes, alors qu'elle s'apprêtait à se laisser glisser, Proffe me demanda: Maman, qu'est-ce que ça veut dire souffrir?

Surprise par le sérieux de cette question je lui répondit: Souffrir? Ça veut dire avoir mal, être en douleur.

Avant même que je n'ai le temps de lui demander pourquoi elle voulait savoir cela, Proffe était déjà partie.

J'avais bien hâte qu'elle remonte afin de savoir le pourquoi de cette question! À son arrivée au haut de la pente je lui demandai alors: Pourquoi veux-tu savoir cela?

Et Proffe de me répondre: C'est la maman de Lulu (oui Lulu, les bonhommes!) qui dit qu'il faut souffrir pour être belle! Pourquoi elle dit cela?

Voilà, je vous le disais! Parfois, on peut vraiment être à côté de la track!

09 mars, 2008





Avez-vous remarquez que les premiers à déneiger leur entrée sont ceux qui possèdent une souffleuse?

C'est comme si c'était plus fort qu'eux. Ils ne peuvent même pas attendre que la tempête soit bien entamée avant de commencer.

Non!

Aussitôt un mince tapis blanc sur leur asphalte, les voilà au travail. Je les soupçonne d'être des compulsifs - impulsifs! Ha ha ha!

Alors que nous, qui pelletons avec force et détermination, sommes tout à fait équilibrés!!! Ha ha ha!!!

Ben quoi? Il faut bien trouver une façon de rire de toute cette neige qui nous tombe sur la tête à coup de 30 cm!

... Et de ces voisins dont on envi la souffleuse!!!

07 mars, 2008

La patience, une vertue? Vraiment?

J'ai perdu le contrôle. Il y a des enfants qui crient partout. Il y a des enfants qui montent et qui descendent les escaliers à toute vitesse. Une minute ils sont les meilleurs alliés. L'autre, ils se détestent.


Je n'ai plus de bonnes idées. Je n'ai plus envi de bricoler, de jouer à la cachette ou de cuisiner avec un enfant haut comme trois pommes. Je n'ai plus la patience de régler un énième conflit.


Que la fin de la semaine de relâche arrive.

Après le souper, alors que Grincheux et Proffe cherchaient à avoir mon approbation pour sauter sur le divan j'ai dit: Je ne sais pas. Faites ce que vous voulez. Je ne sais plus. Pour les 15 prochaines minutes, je ne suis plus une maman. Faites comme vous voulez.

Proffe répond alors: Maman, un jour t'as décidé de devenir une maman et pis là, tu ne peux plus jamais changer d'idée. Tu seras toujours une maman bon.

Au secours!

À tous les parents qui malgré l'amour qu'ils portent à leurs enfants sont rendus au bout du rouleau, tenez bon. Lundi matin, nous aurons notre revanche! Hi hi hi!!!

04 mars, 2008

Question du jour!

Au fait, qu'est-ce qu'on est suspposé relâcher durant la semaine de relâche?

Pas pipi paterre!

Ceci est notre deuxième tentative. Nous essayons, sans résultat, ou presque (!), de mettre Joyeux propre.

C'est toujours la même histoire! On se croirait dans le film GroundHog Day. Mais au lieu de vivre la même journée à répétition, ce sont plutôt les mêmes 30 minutes qui se répètent: petite culotte, pipi, re petite culotte. Pourtant, nous n'en sommes pas à notre première expérience.

Trié sur le tas, voici un de ces épisodes:

Joyeux: Ti-culotte, auto?

Maman, confiante: Oui, on va mettre des petites culottes. Elles sont jolies, il y a des autos dessus.

Joyeux, bougeant l'index de gauche à droite: Pas pipi paterre. Pipi ti-pot.

Maman, acquiescent: Oui, c'est ça mon chou. On ne fait pas pipi parterre. On le fait dans le petit pot.

Bon ça va, on a établit les règles du jeu. La game peut commencer!

Maman: Viens Joyeux, nous allons aller à la salle de bain, voir s'il y a un pipi.

Joyeux, s'amène docilement à la salle de bain. Il s'asseoit sur le petit pot puis.... rien. Le temps s'écoule (à défaut d'autre chose!) et le nombre de comptines inventées dans les dernières minutes m’épate. Non mais, combien de rimes pouvez-vous faire avec pipi, culotte, toilette sans vous répéter? Il ne faut pas oublier de changer le tempo aussi!

Afin de ne pas décourager l'enfant (et la mère), je fini par redonner à cet enfant sa liberté. Il retourne à ces jeux et immanquablement dans la minute qui suit, j'entends un: Maman, gros caca!

Rassurez-vous chers parents qui êtes déjà passés par là, il n'y a pas de caca. Juste un gros pipi.

Maman, remplie de patience (!): Joyeux, c'est à la salle de bain que l'on fait pipi, pas dans les petites culottes.

et Joyeux de répondre tout en bougeant l'index de gauche à droite: Pas pipi paterre. Pipi dans ti-pot.

Argh!!!!!

03 mars, 2008

Trois, ce n'est pas tant que ça!

Aujourd'hui, Compagnon et moi avons emmené les enfants au musée, question de se divertir intelligemment un peu, congé de mars oblige!

À deux reprises, j'ai croisé des gens qui me connaissent et à deux reprises, ces personnes ont insinué que trois enfants, c'est quelque chose. Il y avait dans le ton de leur propos un air de: ouin, trois, c'est pas mal d'enfants.

Un exemple: Ha, salut! Es-tu venue avec TOUTE ta marmaille aujourd'hui?

Heu, non. On en a laissé un dans l'auto, ce sera son tour dans une demi-heure.

Non mais, à tout ceux et celles qui trouvent que trois enfants c'est une quantité énorme, je réponds: c'est juste un de plus que deux!

02 mars, 2008

Bonjour, je suis de retour!

Me voilà revenue. Revenue à la maison après une semaine passée au parc national Riding Mountains au Manitoba. Avec des collègues, nous étions partis offrir une formation aux gens de terrain du nord du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta. Du contenu canadien, en voulez-vous en v'là!!!

Au cours de cette semaine, j'ai fait plusieurs rencontres. Mais celle qui restera longtemps dans ma mémoire est celle que j'ai faite avec un.... lynx. Oui, un lynx. Il était là à un mètre de nous. Lentement, il s'est levé et est entré dans la forêt. Et nous qui espérions voir un wapiti ou un orignal!

Première constatation à mon retour à la maison: trois enfants c'est bruyants, c'est bruyant tout le temps! Je crois qu'il me faudra quelques jours pour me réaclimater à ce rythme.