23 février, 2008

Détour au nord de Winnipeg

Petit mot pour vous dire que je serai de retour dans une semaine.

Je serai au nord de Winnipeg pour le travail.

J'y pense, entre être perdue dans une mare de cubicules et être perdue au nord de Winnipeg... il n'y a vraiment pas de juste milieu!

Portez-vous bien!

22 février, 2008

Est-ce que tu me trouves belle?

Proffe, quasi 5 ans, est entourée de 2 frères et de 3 cousins. À sa garderie précédente, sur 5 enfants, elle était la seule fille. ( Humm... on dirait un problème de mathématique!)

En plus, elle a une énergie assez puissante et aime les jeux physiques. Comme elle n'aime pas se peigner et se coiffer les cheveux (oubliez les lulus et les barrettes), elle a les cheveux courts. Elle a l'esprit vif et une facilité pour les mots et les langues. C'est une enfant charmante avec qui on ne s'ennuie jamais!

De part sa nature et l'influence des garçons qui l'entourent, elle aime bien porter des pyjamas de Superman, des costumes de Tortues Ninja. Elle préfère le manteau bleu marin de son frère au sien qui est vert pomme. Elle choisit de porter la tuque bleue de son frère au lieu de la sienne qui est rose pâle.

Elle voudrait monter sur la bicyclette orange de son frère au lieu de la sienne qui est à l'effigie de Dora l'Exploratrice. Aux fontaines d'eau, elle est la seule petite fille qui se baigne avec un bas de maillot seulement.

Et aussi, le summum, elle a des petites culottes de garçons de Spiderman!

Compagnon et moi, n'avons aucun problème avec cela. Nous croyons qu'il faut laisser les enfants s'exprimer, être leur propre personne, et choisir ses vêtements, c'est une façon pour eux de le faire.

Toutefois, ce matin, j'ai vécu l'effet pervers de cette liberté que nous lui laissons. Le vendredi, à la garderie, c'est journée de pyjama. Vous aurez compris que les enfants y viennent habillés de leur pyjamas. Voici donc la conversation que Proffe et moi avons eu au moment de s'habiller ce matin:

Proffe, d'un ton vainqueur: Maman, tu as oublié! Aujourd'hui c'est vendredi. Je peux mettre mon pyjama pour aller à la garderie!

Maman: Ha oui! Tiens, veux-tu mettre ta jaquette bleue?

Proffe, déçue: Non maman! Je veux mettre mon pyjama de Superman.

Maman, un peu déçue aussi!: Ha, mais tu portes souvent ton Superman. Pourquoi ne mettrais-tu pas ta robe de nuit bleue, tu es si mignonne dans ta robe de nuit.

Proffe, attristée: Ben quoi? Tu ne me trouves pas belle dans mon pyjama de Superman?

Maman, se voulant rassurante: Oui, bien sûr. Mais j'aime aussi quand tu portes des robes de nuit. C'est comme une robe et ça te va bien!

Finalement, Proffe est partie à la garderie en robe de nuit. Pas la bleue mais une autre (la seule autre!) que le Père Noël lui a emmenée Noël dernier.

Elle m'a dit: Ok, aujourd'hui je vais mettre ma robe de nuit, mais la prochaine fois, je vais mettre Superman, même si tu me trouves pas belle.

Ayoye! Qu'est-ce que je fais, qu'es-ce que je dis? Des fois, être parent et de toujours savoir quelles bonnes paroles dires, c'est un réel défi.

Ha... les transports en commun! Suite

À vous tous qui voyagez en autobus: ne jamais sous-estimer le nombre de gens que peux réussir à embarquer un chauffeur d'autobus malgré le fait que vous et plusieurs passagers ayez déjà le visage étampé dans une des fenêtre.

20 février, 2008

From coast to coast!

Depuis que je travaille pour une agence fédérale, je goûte, à tous les jours, aux différentes et multiples saveurs canadiennes.

Par exemple, le mois-dernier, alors que j’étais à Victoria pour une formation, j’ai travaillé en équipe avec des gens des Territoires du Nord-Ouest ainsi qu’avec un jeune leader autochtone du grand-nord canadien. Il a parlé de sa réalité. De l’importance du caribou dans la survie de sa communauté, de sa connaissance du territoire, de la vie dans une communauté où le seul accès se fait par hélicoptère.

J’y ai appris que les jeunes autochtones de communautés éloignées se nomment eux-mêmes des Bush Kids.

J’ai également découvert que les gens de la côte Ouest ont un tempérament semblable à ceux des québécois.

Toutefois, ils ont une longueur d’avance en fait d’alimentation saine. Le petit café du coin sert du café équitable et des muffins de céréales bio aux petits fruits sauvages.

Les restaurants affichent à leur fenêtre leur certification attestant l’utilisation d’aliments de provenance régionale dans leur cuisine.

Dimanche, je partirai pour une semaine au Manitoba soit à deux heures au nord de Winnipeg.

Que vais-je y découvrir? Je crois en avoir eu un aperçu alors que j’effectuais ma réservation à l’hôtel.

Qu’est-ce qui joue comme musique lorsque l’on est mis en attente au téléphone?

Bingo! De la musique country!

18 février, 2008

Question pour un lundi matin





À la une du journal local ce week-end, on y présentait une famille de trois enfants qui participeront à la course Keskinada Loppet. Dans l’article, on y apprenait que les parents avaient su, au cours des ans, transmettre leur amour du ski de fond à leurs enfants. On y lisait également, que cette passion pour le ski avait largement contribué au fait que 2 des enfants sont aujourd’hui des athlètes accomplis et de haut-niveau.

Ceci m’a fait réfléchir. Compagnon et moi, en faisons-nous assez pour que nos enfants développent leur plein potentiel, quel que soit le domaine? Grincheux (7ans) fait du piano et du chant. Proffe (4ans) fait de l’initiation à la musique. Mais rien de sérieux au point de pratiquer sérieusement et religieusement à tous les jours.

Nous jouons beaucoup dehors. Nous glissons l’hiver, nous faisons des bonhommes de neige. L’été, nous marchons en forêt, nous nageons au lac. Mais rien en particulier sur lequel nous dévouons tous nos temps libres.

Nous sortons régulièrement dans les musées, nous voyons du théâtre et des spectacles variés. Mais encore une fois, nous ne privilégions pas un domaine artistique en particulier.

Est-ce la bonne voie à prendre? Partager avec ses enfants plusieurs éléments qui nous tiennent à cœur et nous passionnent? En profiterait-ils plus si nous les exposions particulièrement à une activité pour laquelle ils ont une bonne affinité?

Voilà des questions qu’une mère se posent en un lundi matin. … La semaine s’annonce compliquée!

15 février, 2008

Ce que l'on voit et entend à l'épicerie

Permettez-moi un petit retour sur la St-valentin.

Mesdames, qui parmis vous avez eu la chance d'être dans un supermarché hier à 16h45? Et bien moi j'y étais! Et pour celles qui n'ont pas eu cette chance, voici ce qu'on pouvait y voir!

Des hommes, des hommes et encore des hommes. Tous faisant la file à la caisse avec dans une main, un bouquet de fleurs, et dans l'autre, soit un pot de margarine, soit une miche de pain.

C'était mignon et un peu drôle!

Et pour en rajouter, le gérant du magasin, fier comme un paon, fait cette annonce à l'intercom:

Chers clients du magasin, pour impressionner votre valentin ou votre heu... valentine ce soir, passez à notre comptoir de la poissonnerie.


Y-a-t-il un humoriste qui se cherche une nouvelle source d'inspiration? Si oui, faites-moi signe, et je vous dirai où on peut trouver ce gérant d'épicerie!

14 février, 2008

Petite histoire pour jour de St-Valentin

En ce jour de St-Valentin, voici une vraie histoire….de St-Valentin!

Suite à mes études du secondaire, j’ai préféré aller dans un collège et effectuer une technique en RadioTélédiffudion plutôt que de moisir 2 ans sur les bancs d’un cégep. À la fin de ma formation, je n’avais que 19 ans et je ne souhaitais nullement intégrer le marché du travail. Il y avait encore tant de choses à explorer. Je suis donc partie à Montréal…. faire une session au cégep!

Je ne connaissais personne à Montréal, à part ma colocataire. Au cégep, j’ai réussi à me faire, de peine et de misère, une amie. À part cela, j’étais incognito!

Arrive le jour de la St-Valentin. Si on le souhaitait, il était possible de faire parvenir à quelqu’un de l’école, un valentin. Pas besoin de vous dire que je n’ai rien reçu.

Deux semaines passent et alors que j’entrais à la bibliothèque, je vois une feuille où sont affichés les noms des gens qui n’ont toujours pas ramassé leur valentin. Pauvres petits valentins que je me dis. Je regarde alors la liste afin de voir si le nom de la seule amie que j’avais (!) y était. Ben non, pas d’Hélène. Mais il y avait un Nathalie par exemple! Oui, oui, un valentin pour moi! Quelle surprise! Je me suis empressée de le récupérer et d’en faire la lecture. Il était signé : ton admirateur secret.

C’est tu pas beau ça, hen ? Moi, j’avais un admirateur secret?!!! Wow! Malheureusement (ou heureusement!) cet admirateur est demeuré dans l’ombre. Faute d’indices, je n’ai jamais pu trouver qui il était.

Toutefois, à chaque St-Valentin, j’ai une pensée pour lui. J’espère qu’à ce jour, il ne regrette pas son silence!

13 février, 2008

Petit message pour Compagnon

P.S. Demain, c'est la St-Valentin.

xxxx

12 février, 2008

Le doux rituel - suite

Voici un des moments les plus forts dans la vie d'une maman: lorsque son petit lui dit Je t'aime pour la première fois.

Quand je couche Joyeux le soir, je termine toujours notre doux rituel par un Bonne nuit, je t'aime. Maintenant, il me répond: onne nuit, itaine.

Ha... de quoi vous faire fondre pendant un bon bout de temps!

Quelle boule disco?

Dimanche après-midi, nous sommes allés voir, Grincheux et son amoureuse, Proffe et moi, une pièce de théâtre pour enfants au CNA.

Proffe assise à mes côtés, n’a cessé de poser des questions. Je crois qu’à elle seule, elle a récité plus de texte que tous les comédiens réunis!

Comment bouge la marionnette? Pourquoi les lumières changent? Le monsieur, c’est une personne ou une marionnette? Comment ils font pour faire tourner le décor? À quoi sert la petite porte sur le côté? Où est parti le détective?

Toutes d’excellentes questions. Toutefois, je me suis dit; avec toutes ces questions, elle n’aura pas compris l’histoire!

Surprise! Cela était sous-estimer les super pouvoirs de Proffe! Cet enfant ne cesse de nous surprendre. Autant elle peut-être un brin (un gros brin!) coquine et énergique, autant elle est vive d’esprit.

En effet, tout juste avant la fin de la pièce, Proffe me fait part de ses impressions : Moi j’ai compris que quand deux personnes veulent la même chose, il faut se parler jusqu'à`ce qu’on trouve une solution qui plaît aux deux.

Bouche bée. J’étais bouche bée. À mon grand étonnement, elle avait réussi à suivre le fil de l’histoire et en plus à discerner la morale (et oui, qui dit pièce de théâtre pour enfant dit petite morale à la fin!) malgré le fait que son cerveau digérait un nombre inouï d’info à la seconde!

À la sortie, j’ai voulu vérifier ce qu’on son frère aîné avait retenu de la pièce. Les quelques fois où je l’avais observé, il m’avait semblé très absorbé par l’histoire.

Moi : Et puis mon grand, qu’as-tu pensé de l’histoire?

Grincheux, d’un ton neutre : Oui, j’ai aimé ça.

Moi : Étais-tu d’accord avec la solution qu’ils ont choisi?

Grincheux : Quelle solution?

Moi : Bien, pour se partager le nounours?

Grincheux, réfléchissant : Heu… je ne sais pas trop. Puis sur un ton enjoué : Moi ce que j’ai vraiment aimé, c’est la boule disco qui tournait au plafond et les rideaux. Puis sur un ton suppliant : Maman, est-ce qu’on peut en avoir des rideaux comme ça à la maison. Ils sont si beaux. Ils sont pleins de brillants.

Proffe : Quelle boule au plafond?

Morale de l’histoire : on ne finira jamais d’apprendre à connaître nos enfants!

11 février, 2008

Un appel, du hockey et Thérèse!

Qu’est qui fait le bonheur d’un grand-papa un samedi soir? Recevoir un appel de son petit-fils afin de commenter le match de hockey en cours à la télé.

Grincheux, au téléphone : Allô grand-papa! Est-ce qu tu écoutes le hochey? As-tu vu, les Canadiens ont un point! Ouais, les Sénateurs ont plus de points. Mais c’est pas grave grand-papa, la partie est pas finie encore. Eille, elle est où la rondelle? La vois-tu grand-papa? Oh wow, as-tu vu, il a levé son bâton haut, hen?

Moment de silence.

Ha oui, un but! Ha non, c’est les Sénateurs qui ont fait un but grand-papa!

Moment de silence.

Ok, on se reparle plus tard.

Comment finir cet appel en beauté? Simplement passer le téléphone à Proffe! Elle s’en chargera!

Proffe, prenant le téléphone, s’adressant à son grand-père : Allô, c’est Thérèse!

Qui? Thérèse? Cet enfant ne se nomme pas Thérèse. Elle se met alors à ricaner.

Pauvre grand–papa!

08 février, 2008

Un à zéro pour Grincheux

Grincheux réfléchi déjà à son costume d’halloween. Oublions la St-Valentin, Pâques et son anniversaire; la priorité en ce moment c’est l’halloween!

Et quel est ce costume dont il rêve? Wonder Woman! Oui, c’est bien cela, Wonder Women. Quelle est la logique? Voici la discussion entre Compagnon et Gincheux qui fait montre de cette logique.

Grincheux : Papa, je sais en quoi je veux me déguiser pour l’halloween. Mais je vais avoir besoin d’aide pour préparer mon costume.

Compagnon, un peu surpris : Ha oui, déjà? C’est pourtant loin l’halloween! En quoi veux-tu te costumer?

Grincheux: En super héros.

Compagnon, aussi enthousiaste que Grincheux par cette idée : Ha oui, c’est une bonne idée! Mais quel super héros? Spider Man, Hulk?

Grincheux, ignorant la stupéfaction qu’allait engendrer sa réponse: Non. En Wonder Woman.

Compagnon, stoic: Wonder Woman? Mais c’est une fille?

Grincheux, révolté par ce commentaire : Pis, qu’est-ce que ça fait? Ma sœur porte bien mon pyjama de Super Man.

Grincheux 1, Compagnon 0.

07 février, 2008

De la neige et un pouding chômeur!

En cette xième journée de tempête de neige cet hiver, j’ai pensé partager avec vous la recette la plus sublime de pouding chômeur qui soit. Hé, oui, comme quoi le pouding chômeur peut être quelque chose de sublime!

Voici la recette proposée par Caroline Dumas à la di Stasio (http://aladistasio.telequebec.tv/).

Elle ne contient rien de moins qu’une conserve entière de sirop d’érable ainsi que plus d’une tasse de crème 35%.

De quoi se réchauffer l’âme!

P.S. Il serait préférable de manger du pouding une fois le pelletage terminé!

Pouding-chômeur
540 ml (18 oz) de sirop d’érable (1 conserve)
540 ml (18 oz) de crème à 35 % de m.g.
125 ml (1/2 tasse) de beurre à la température ambiante
250 ml (1 tasse) de sucre
2 œufs
500 ml (2 tasses) de farine
10 ml (2 c. à thé) de poudre à pâte
Une pincée de sel
125 ml (1/2 tasse) de lait
Préchauffer le four à 200 °C (400 °F).

Dans une grande casserole à fond épais, porter à ébullition le sirop d’érable et la crème en surveillant pour éviter tout débordement. Laisser bouillir de 3 à 4 minutes puis retirer du feu.

À l’aide d’une mixette, battre le beurre et le sucre. Ajouter les oeufs et battre environ 2 minutes. Mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel. Incorporer les ingrédients secs à la préparation aux œufs en alternant avec le lait.

Verser la préparation dans un moule rectangle de 32 X 23 cm ( 13 X 9 po). Couvrir de la préparation de sirop d’érable et cuire au four pendant 30 minutes.

06 février, 2008

Ouf! Je respire!

Lundi, Compagnon et Proffe ont passé plus de 8 heures à l’urgence de l’hôpital des enfants de notre région. Huit longues heures, pour nous aussi à la maison, à attendre de leurs nouvelles. Et si elle était gravement blessée? Et si elle devait être hospitalisée? Ces heures d’attente on fait remonter à la surface peurs et angoisses vécues lors des premiers mois de naissance de Proffe.

Une semaine avant sa naissance, nous avons découvert que Proffe avait une malformation cardiaque. Cet enfant était à l’abri dans mon ventre mais après cela, nous étions face à l’inconnu. Elle a séjourné plusieurs semaines à l’hôpital à sa naissance. Par grand miracle, une chirurgie lui a sauvé la vie alors qu’elle n’avait que 10 jours de vie. Quelques temps après son arrivée tant attendue à la maison, elle a du retourner à l’hôpital. Cette fois-ci, des conséquences engendrées par sa chirurgie cardiaque l’empêchaient de bien se nourrir. Et c’est en allant à l’urgence pour vérifier ce qui n’allait pas qu’on a appris qu’elle devait être hospitalisée immédiatement, à nouveau.

C’est donc vous dire que lorsque je la vois quitter pour l’urgence, j’ai peur. J’ai peur d’apprendre que sa vie est encore en danger et que comme à l’habitude, nous serons impuissant face à tout cela, réduit à un simple rôle témoin.

Cette fois-ci, l’histoire a une belle et bonne fin! Rien de grave, rien du tout en fait!

En avant midi, Proffe, Grincheux et Compagnon étaient allés glisser. Trois heures plus tard, à leur retour à la maison, Proffe se plaint d’un mal de ventre. Elle se couche sur le divan, refuse de dîner (chose jamais vue!) puis, de toutes évidences, commence à être incommodée par la douleur. Quelques minutes plus tard, elle n’arrive plus à lever sa jambe et ne peux plus se lever, la douleur étant trop forte. Nous soupçonnions qu’en glissant, un de ses organe interne avait reçu un coup. Peut-être était-ce une côte qui avait été touchée?

Les tests qu’elle a passés à l’hôpital n’ont rien révélé d’anormal. Ouf! Je respire.

05 février, 2008

Bonne fête à Meilleure Amie!

C’est vraiment chouette d’avoir une meilleure amie dans sa vie, même à 35 ans! Et aujourd’hui, c’est la fête la fête à Meilleure Amie. Bonne fête Meilleure Amie. Sans toi, je ne serais pas la personne équilibrée et en paix avec elle-même que je suis!

Allez, les filles, même si ce n’est pas la fête à votre meilleure amie, n’hésitez pas à lui dire combien elle est vous est précieuse!

Quand ça va mal, ça va mal!

Je ne me suis toujours pas remise de ma journée de vendredi dernier. On aurait cru à un vendredi 13 en bonne et due forme! Ou mieux, un sitcom mettant en scène une fille où petits malheurs et maladresses ne cessent de se produirent.

Par où commencer ce joyeux récit? Allons-y avec la journée au boulot. On m’a déménagé de station. J’ai quitté ma petite mare à cubicules pour en joindre une autre. Arrivée à cette nouvelle station, surprise! Mon ordi n’était pas branché comme il le faut, mon téléphone avait été brisé dans le très bien planifié (!) processus de déménagement, quatre chaises ainsi qu’un chariot auquel il manquait des roues encombraient mon espace. Après m’être frayée un chemin à l’intérieur de ce minuscule cubicule qui donnent sur la porte d’entrée, je me mets au travail. Quelques heures suffisent pour me rendre compte qu’on avait changé mon numéro de téléphone sans me le dire et qu’on avait oublié de relier mon ordi à une imprimante.

Qu’à cela ne tienne, je sais être productive malgré tout! En effet, vers midi, je sens la naissance d’une écoeurite aiguë. J’ai la vague impression d’être une secrétaire ce matin (Je n’ai rien contre le travail de secrétaire, sauf que si j’avais voulu être secrétaire, j’aurais fait secrétaire!). Je m’explique : je compte le nombre de courriels lu depuis 8hres ce matin. Il y en avait 40. J’ai également compté le nombre de courriels auquel j’avais répondu :33! Ouf! De quoi être essoufflée!

Vous vous rappelez la tempête de neige de vendredi? Du au mauvais temps, le directeur de la mare où je suis assise à donné la permission à tous ses employés (es) de quitter à 14hres. Mais cela ne s’appliquait pas à moi. J’ai eu beau attendre que ma superviseure quitte sa mare à cubicules et nage jusqu’à la mienne pour me donner congé également mais non! Peine perdue, on n’est pas venu! Étant optimiste de nature, j’ai vu les choses du bon côté. Je me suis dit que si tout le monde avait quitté le travail plus tôt en cette journée de la tempête, et bien il y aurait sûrement de la place dans l’autobus pour m’asseoir! Et bien, s’asseoir dans l’autobus, n’allait qu’être un petit baume sur le restant de ma journée!

En quittant à 16hres, je suis passée au guichet dans le lobby de la tour à bureau où je travaille. Je vous rappelle que nous sommes un vendredi 16hres, jour de tempête de surcroît, alors les âmes se font rare autour de moi. Je retire des sous au guichet puis là, j’ai la fantastique, la merveilleuse, la géniale idée d’insérer mon doigt où sortent les billets de banque, croyant que je ne les avait pas tout pris. Chose à ne pas faire!!!!! Croyez-moi sur parole. Mon doigt est resté pris dans la fente. Plus précisément, je dirais que les portes de la fente se sont durement et brusquement fermées sur mon doigt. AYOYE! Il a fallu que je tire ( j’arrache) mon doigt au guichet. Résultat : une plaie qui a du mal à guérir, même 3 jours plus tard.

Et ça continue! Après un court trajet assis en autobus, j’arrive au stationnement incitatif où je gare l’auto. Surprise, la gratte est passée dans le stationnement, laissant devant les autos un banc de neige de 3 pieds de haut. Pas de panique, même sans pelle, j’arrive à tasser toute la neige devant l’auto. Un cou de patte à gauche, un coup de patte à droite! Au moment où je m’apprête à embarquer dans l’auto, manque de peau, je glisse sur la chaussée glacée (maintenant que j’avais dégagé la neige), me ‘’pettant’’ la tête sur la glace et…. je déchire mes nouvelles mitaines. Quand je dis nouvelles, elles étaient vraiment nouvelles : je les avais achetées sur l’heure du midi afin de remplacer mes autres mitaines, elles aussi déchirées!

Comment se termine la journée? Bien. Même très bien! Compagnon et moi sommes allés voir un spectacle en soirée. Cette soirée avait quelque chose de spécial car c’était la première fois que nous avions une gardienne à la maison. Habituellement, ce sont les grands-parents qui gardent. Où plutôt, nous en profitions pour faire des sorties lorsque les grands-parent invitent les petits à dormir chez eux! Merci à Grande Fille de Meilleure Amie!

C’était peut-être le prix à payer pour une belle soirée. Karma vous dites?

01 février, 2008

Porter l'histoire de sa famille

L’autre jour, alors que je prenais ma douche, j’ai fait une constatation. Le corps d’une femme porte l’histoire de sa famille. Plus précisément la région du ventre.

Dans mon cas, les enfants portés ont laissé diverses marques. On peut y lire que certains sont nés par césarienne et que ma peau a connu quelques épisodes d’étirements!

Il n’y a pas très longtemps, j’ai lu dans un magazine, le douloureux récit de mères qui avaient perdu leur enfant. Certaines racontaient à quel point les marques laissées sur leur corps par leur grossesse et leur accouchement leur étaient chers et précieux. Ils étaient la preuve tangible et indéniable du passage de cet enfant dans leur vie.

Depuis, je ne perçois plus mon ventre de la même manière. Au lieu d’être chagrinée par son (léger!) manque de tonus, j’y vois plutôt un témoin de mon vécu en tant que femme. C’est au cœur de ce ventre que le désir de porter un enfant aura vibrer.C’est au cœur de ce ventre qu’un petit être aura pris racine.C’est au cœur de ce ventre qu’il se sera construit.C’est ce même ventre qui l’expulsera vers le monde extérieur.

Allez les filles, et si on appréciait à sa juste valeur notre corps de femme?