28 décembre, 2007

C'est comme à la colonie de vacances!

Après quelque jours de vacances avec les trois enfants à la maison, Compagnon et moi en sommes venus à la conclusion suivante: nous nous sommes transformés en animateurs de colonie de vacances!

Ouais madame! À chaque jour, c'est plus de trois repas que nous planifions et préparons. N'oublions pas les collations offertes vers 10hres et 14 hres. Parmi nos responsabilités, il y a aussi le maintien de la propreté de la cuisine, des salles de bains et la lessive!

Puis, que serait un camp de vacances sans activités de toutes sortes? Compagnon et moi avons tout prévu: des activités de bricolage pour les artistes, des activités culinaires pour les gourmands, des sorties en plein air pour le maintien de l'esprit sain des gentils organisateurs, des soirées cinéma pour faire croire aux enfants qu'ils se couchent tard... et j'en passe!

Finalement, Noël ce n'est qu'un mirage lorsqu'on est adulte. Quelques semaines avant le début du congé on rêvasse aux grasses matinées, aux temps libre, au rythme qui ralentira, aux activités faites en famille puis BANG! On passe nos vacances à préparer de la bouffe, à maintenir la maison propre jusqu'à l'arrivée de la visite, à essayer de voir tout ce qu'il y a comme grand-mère, grand-père, belle famille, parents et amis (es) en 2 jours.

Au fait, il reste combien de jours avant le retour au travail? :)

24 décembre, 2007

Joyeux Noel

Sur ces réflexions de Proffe, joyeux Noel à tous et à toutes!

Proffe: Si je pouvais faire un souhait et que j'étais une vache j'aimerais pouvoir voler.

Compagnon: Une vache qui vole?

Proffe: Ben oui, comme ça je pourrais tirer le traîneau du Père Noel.

Compagnon: Heu, ce ne sont pas des vaches qui tirent le traîneau du Père Noel mais des rennes.

Proffe, un peu insultée: Je le sais. Mais quand un renne c'est bébé, c'est une vache!

Quoi répondre à cela? Après tout, Noel n'est-il pas fait de magie .... et de plusieurs à croire?

Parlant d'à croire... quand je pense au nombre de mensonges que Compagnon et moi avons raconté aux enfants, simplement aujourd'hui. C'est horrible!

En voici quelques-uns:
- Le Père Noel ne mangera pas les biscuits qu'ils ont préparés.

- Ils n'entendront jamais le bruit du traîneau du Père Noel cette nuit, même s'ils ouvrent grand leur oreilles.

- Les dessins qu'ils ont préparés pour le Père Noel finiront au recyclage.

En ternimant, les voici avec ce qu'ils ont préparé pour Santa.

21 décembre, 2007

Quand je serai grande... selon Proffe

Il y a une manie chez Proffe qui, je me demande, pourrait-être qualifiée de fascination, d’obsession ou simplement une passe. Dans ses jeux, dans ses dessins et ses réflexions, la mort, la maladie et les bobos sont souvent présents.

Prenez en exemple hier. Nous étions en train de dîner au resto, Compagnon, Proffe, Joyeux et moi. Proffe nous a rappelé qu’un jour elle serait une grande cuisinière et que se serait dans ce resto qu’elle voudrait travailler. (Il ne faut jamais sous-estimer l’effet persuasif que peuvent avoir des frittes sur un enfant!) Bonne idée lui avons-nous répondue. Proffe, l’air attristé, nous dit que malheureusement, ce ne sera pas possible. Et pourquoi donc? Elle nous répond qu’il y a déjà des gens qui travaillent ici. Nous la rassurons en lui expliquant que lorsqu’elle sera grande, ces gens ne travailleront plus ici et que le resto aura toujours besoin de nouvelles personnes pour y travailler.

Après un moment de réflexion et quelques frittes trempées dans la sauce brune, le ketchup et la sauce aux fruits, elle nous dit : Ha, va falloir que j’attende que tous ces gens soient vieux et qu’ils meurent pour travailler ici?, dit –elle d’un ton neutre.

Heu… dans un sens oui….

Également, lorsqu’elle joue aux poupées, ces dernières sont souvent malades. Quand elle dessine, son animal est souvent blessé.

Je m’interroge sur le pourquoi de cette chose. Et j’en reviens toujours à la même conclusion. Dès la première seconde de sa naissance et ce pendant plusieurs semaines, Proffe a beaucoup souffert. Elle est née avec un petit cœur qui ne fonctionnait pas bien. À dix jours de vie, elle a eu une chirurgie cardiaque majeure.

Cet enfant a connu la douleur avant la chaleur. Je ne peux m’empêcher d’y voir là l’inspiration de ses jeux et réflexions. Mais pour combien de temps cela restera-t-il si présent à son esprit?

Vivra t-elle toute sa vie connectée aux premières sensations qu’elle a ressentie?

19 décembre, 2007

Deuxième impressions!

Après trois jours dans ce nouvel environnement de travail je vous dis: Je ne suis plus capable d'entendre tout plein de petites madames se raconter leurs malheurs, leurs bobos et leurs histoires de magasinages. AU SECOURS!!!! Je ne suis vraiment pas faite pour travailler dans un petit cubicule, entouré de plein d'autres petits cubicules, eux mêmes perdus dans une mare de cubicules au sein d'un étage qui n'est au fond qu'un étage parmi tant d'autres étage et qui en plus, sont tous quasi identiques. OUF! Voilà, c'est sorti, ça fait du bien!

Sans intérêt, mais à lire tout de même, afin de bien comprendre cette léthargie!

Une fille que je ne connais pas, s'approchant de mon cubicule: As-tu vu Julie?

Moi: Non. En fait, j'ignore qui est Julie

La fille que je ne connais pas: Quand elle va revenir, peux-tu lui dire que ses boîtes sont arrivées?

Moi: Bien sûr.




Moi: Superviseure, pourrais-tu me rappeler c'est à quel étage la sécurité. Ils ont mal programmé ma carte hier et je ne peux pas entrer en bas. C'est au 4ième ou au 3ième?

Superviseure: C'est au 4ième, au même endroit qu'hier. Tu prends les ascenseurs, tu tournes à gauche, tu suis le corridor jusqu'au bout, tu tournes à droite et c'est la porte bleue.

Moi: Ha oui, parfait. Heu... excuse-moi, t'as dit au 3ième?

Superviseure: ... 4ième ...

Moi: Ha oui. Ok parfait.

Quelques minutes plus tard, me voilà tournant en rond dans le corridor à la recherche du bureau de sécurité, mais en vain, aucune porte bleue.

Moi: Excusez-moi monsieur, je n'arrive pas à trouver le bureau de sécurité.

Monsieur: C'est sûr, t'es pas au bon étage. C'tau 4ième la sécurité.

Moi: What the f???




Ok, une dernière: toute la journée une fille, appelons-la Josée, a répété a toutes celles qui passaient par son cubicule, qu'elle avait des boutons rouges et des blancs, certains avec du pu, même derrière les oreilles.... Non mais on s'entends-tu que c'est à son médecin qu'elle devrait raconter ça.

ok, ça va mieux. Merci!

18 décembre, 2007

Premières impressions

Voilà, j’ai commencé mon affectation dans une autre organisation. J’y serai pour 15 mois. Ensuite, retour au musée! Voici donc mes premières impressions!

Prendre l’autobus : cela faisait au moins cinq ans que je n’avais pas pris l’autobus. Je co-voiturais plutôt avec Meilleure amie. Mais, seulement après un trajet en autobus, je me suis souvenue pourquoi je n’aime pas prendre l’autobus. Non, ce n’est ni à cause de la proximité des gens ni à cause de la longueur des trajets. Ce que je trouve de désagréable c’est qu’ayant tout à coup l’esprit libre, pleins de choses refont surface.

Comme quoi? Tiens, la dernière session de la maîtrise n’a pas encore été payée, tiens, il faudrait vraiment appeler Hydro-Québec pour effectuer des paiements égaux, tiens, il faudrait que l’on inscrive les enfants à un REEE, tiens, où en sommes-nous avec les impôts….

En fait, je crois connaître pourquoi la majeure partie des gens qui sont dans l’ autobus lise, écoute de la musique ou en cas d’extrême détresse parle avec leur voisin de banquette : c’est pour empêcher toutes ces mauvaises pensées de venir les tracasser!

Nouveau bureau : jour 2 j’obtiens un ordi et un téléphone mais pas de numéro de téléphone!

Nouveaux points de repère : je sais maintenant comment me rendre à la salle de bain, mais je n’ai pas de carte magnétique pour ouvrir la porte lors de mon retour à ma station! Et le pire du pire : tous les étages sont identiques!

Et le plus mieux du plus mieux (!) : dès le jour 1 on m’a offert d’effectuer un voyage à Victoria le mois prochain. Chouette alors!

Vive le dépaysement!

17 décembre, 2007

Joyeux a deux ans

Ce week-end, nous avons fêté les deux ans de Joyeux. Comme je l'aime cet enfant. J'aime mes trois enfants, mais tous différemment. Celui-ci, je l'aime d'un amour tendre.

Il aime encore se lover au creux de mes bras. Son petit corps, malgré qu'il grandisse, se moule encore parfaitement au mien. Il nous arrive de nous regarder dans les yeux et, au même moment où je ressens mon coeur vibrer, il se penche pour me faire un bisou.

Alors que je le berçais hier soir, je me suis remémorée notre première rencontre. Joyeux est né par césarienne. Je l'ai donc pris dans mes bras pour la première fois à la pouponnière. L'infirmière me l'a tendu, et elle a dit "On t'attendait maman" Puis, je l'ai mis au sein. Ce fut notre premier contact. Un corps à corps, une fusion, qui je crois, continue encore, deux ans plus tard.... l'allaitement en moins évidemment!

16 décembre, 2007

Est-ce encore loin le mois de juin?

J'hais tous les voisins qui ont une souffleuse....particulièrement celle, qui de son salon, regarde ceux qui peltent... Ne sait-elle pas qu'on peut la voir? Ce n'est pas parce qu'il fait noir dehors qu'on ne peut pas voir dans les maisons.

13 décembre, 2007

Mystère résolu!

Attention Messieurs, ce billet lèvera le voile sur ce que je considère être un mystère relevant de la coquetterie féminine. Parfois, la coquetterie servirait-elle à camoufler quelque chose?


Je vous avertis, il est ici question d'épilation!!!

Je connais, et vous connaissez sûrement aussi, le Bikini, le Brésilien... mais connaissez-vous La Totale? Oui oui, il est bien question ici d'une déforestation complète du Mont de Vénus!!!

Depuis quelque temps, j'ai dans mon entourage des filles qui vantent les avantages de La Totale OUCH... OUCH....OUCH!!!! OUCH... OUCH...OUCH...!!! Et ces filles ne sont pas des danseuses!!! (je m'excuse les filles!) mais des mères de familles! (je m'excuse encore les filles!) Pour moi, s'affliger cette torture relève du mystère le plus absolu! J'ai eu beau les questionner sur leur motivation, mais en vain, leurs réponses ne me satisfaisaient pas. Souffrir autant pour une question d'hygiène et de plaisir ...

Mais voilà que le chat ou la chatte est sortie du sac! (quel choix d'expression appropriée!) Durant un dîner d'équipe, tout ce qu'il y a de plus informel , du moins dans notre équipe, une fervente de cette pratique s'est échappée. La Totale serait un moyen sûr de se débarrasser des poils pubiques qui daignent se pointer vêtu de blanc. Puis une autre à confirmé...


Ha ha... Familiprix!

11 décembre, 2007

Sliding Doors

Sliding Doors, vous avez vu ce film? Et bien, je sens que c’est exactement ce que je m’apprête à vivre, c.à.d. un point tournant dans ma vie. Vendredi sera ma dernière journée au musée. Je partirai alors pour une période de 15 mois dans une autre organisation. Il y a de ces moments dans nos vies où l’on sent que les choses sont sur le point de changer un peu, beaucoup, énormément. Qu’après cet instant, rien de sera plus pareil, notre vie aura changé pour toujours.

J’aime ces changements rapide et complet. J’aime lorsque mes points de repères changent et se renouvellent. J’ai besoin de ce mouvement dans ma vie pour me garder stimulée et énergisée. Demandez à Meilleure amie, elle en aurait long à dire sur le sujet. Elle a maintes fois subit mes tiraillements existentiels.

Des collègues me demandent si je suis nerveuse, angoissée, stressée face à ce changement qui m’attend. Drôlement, je leur réponds que non. Chez certain, je vois alors du scepticisme dans leurs yeux. Que voulez-vous? Je suis, comme plusieurs autres d’ailleurs, impulsive. Peut-être que lundi matin, assise seule dans mon nouveau cubicule, je commencerai à angoisser. Mais pour l’instant, tout est sous contrôle!

D’ailleurs, je me souviens très bien de ma dernière journée en 6ième année. Avant que le professeur ne ferme la porte de la classe, j’ai regardé, une dernière fois, la pièce. Je savais très bien qu’une nouvelle période de ma vie s’annonçait : le secondaire! J’ai encore en tête cette image.

Vendredi, avant de quitter le musée, je ferai la même chose. Je me retournerai une dernière fois afin de marquer cette nouvelle étape qui m’attend.

10 décembre, 2007

Une fin de semaine, deux activités diamétralement opposées. Partie 2

Grâce à Meilleure amie, ce week-end, j’ai profité de tous les bienfaits qu’apporte une randonnée en raquette. En effet, samedi midi, Meilleure amie me téléphone et m’invite à venir faire de la raquette. Yes sir!

Deux heures plus tard, nous roulions sur l’autoroute 5 en direction des sentiers à raquettes, sentiers que Meilleures amie connaît bien.

Arrivées au stationnement, nous enfilons nos raquettes. C’est alors que je réalise que, depuis l’achat de mes raquettes, ceci représente ma première vraie sortie. J’ai bien fait quelques pas avec les enfants mais rien de tel, dans la forêt, avec de la neige partout!

Nous y allons d’une première pente. Quel décor magnifique! Puis, après quelques minutes, alors que nous descendons une côte, je constate que mes raquettes ne sont pas bien ajustées. En fait, elles ne sont pas assez serrées sur le dessus du pied. Pas de problème, je serre la sangle un peu! Cela ne suffit pas, je serre donc à nouveau la sangle.

Une fois la descente terminée, je commence à ressentir une sensation d’inconfort au niveau de mes orteils. Elles me semblent un peu à l’étroit dans mes raquettes, dans mes bottes. Je continue, tentant d’ignorer cette sensation. Rien à faire, d’inconfort, je passe à une sensation de douleur. J’essaie donc de desserrer la sangle, mais du à mon incompréhension du mécanisme, je serre à nouveau au lieu de desserrer. Ouch! Pas de panique! Rien ne sert d’alerter Meilleure amie. Tout est sous contrôle. J’essaie encore. Horreur, mon pied est pris, mes orteils toutes écrasées les unes par-dessus les autres.

Moi : Meilleure amie, je crois que j’ai un problème avec mes raquettes.

Meilleure amie, ignorant tout : Qu’est-ce qu’il y a? Elles ne sont pas bien attachées?

Moi : Oui, on peut dire. En fait… c’est qu’en essayant de les serrer…. Hum… je pense que mes pieds sont pris dans mes raquettes.

Meilleure amie : Voyons, t’es pas sérieuse?

Moi : Oui… et ça commence à faire mal. Plus j’essaie de les desserrer, plus je les serre.

Meilleure amie, bouche bée : Quoi, tu ne sais pas comment attacher et détacher tes raquettes????

Moi : ça ben l’air que non. C’est toi l’experte en raquette… tu voudrais pas y jeter un coup d’œil?

Meilleure amie s’approchant de moi, riant un peu : Ben j’en reviens pas. Elle ne sait même pas comment mettre ses raquettes!

Meilleure amie, toujours calme : allez, assis-toi dans la neige, on va regarder ça. Puis s'esclaffant : Oh mon dieu , ta botte est toute plissée!!!! ça doit faire mal à tes orteils ça!

Puis, voulant se faire rassurante Meilleure amie y va d’un : ce ne doit pas être compliqué, faut juste tirer sur cette sangle…

Moi : Non!!! Ayoye! … et ça serre encore plus.

Meilleure amie : Ah non, ok, je pense qu’il faut lever ces gugusses-là en même tant. Oh mon dieu, c’est pas ça…..

Commet se termine cet épisode des orteils crunchées dans une botte, elle-même prise au piège dans une raquette?

Et bien, elle finit bien quand même. Il ne faut pas sous-estimer toute la débrouillardise et la force de deux meilleures amies, seules dans la forêt en plein hiver!

En effet, nous avons réussi à sortir dans un premier temps mon pied de ma botte puis ma botte de ma raquette. Merci à Meilleure amie! Je sais maintenant comment fonctionnent mes raquettes!

J’ai déjà hâte à notre prochaine sortie!

P.S. La prochaine fois, j’amènerai des ciseaux ou un couteau!!!

Une fin de semaine, deux activités diamétralement opposées! Partie 1

Le calvaire d’une visite au père Noël au centre d’achat ou plutôt L’attente en ligne pour voir le Père Noël : quel calvaire!

Il y a de ces idées qui aussitôt sorties de notre bouche nous font regretter de ne pas avoir tourné notre langue sept fois avant d’ouvrir la bouche! …. Allez voir le Père Noël au centre d’achat… Ne faut-il pas être en panne d’inspiration ou un brin maso pour proposer cela aux enfants un dimanche matin? Oui, TOTALEMENT! Et qui a eu cette merveilleuse idée? Compagnon? Moi? Je préfère laisser planer le mystère!

Plus de 45 minutes d’attente, à avancer à petits pas, en sueur, dans son manteau d’hiver et ses bottes. Tout cela pour avoir droit à un tête à tête avec le Père Noël d’à peine 2 minutes, une canne de bonbon et un toutou!

Le défi ne réside pas dans le fait qu’il faille garder ses enfants calmes, polis, pas trop bruyants et en rang pendant ces longues minutes… mais plutôt que nous, parents, devons rester calmes et polis pendant ces longues minutes!

Qui aime perdre la face parce qu’un de ses enfants essaie de grimper sur le décor?

Qui aime perdre la face parce qu’un de ses enfants tire sur la ouatequiestsupposeéêtredelaneige?

Qui aime perdre la face parce qu’un de ses enfants fait des chatouilles à répétition à l’enfant derrière nous?

Qui aime perdre la face parce qu’un de ses enfants a sacré un coup sur une des décorations suspendues et qu’ensuite, tous les autres enfants veulent faire la même chose?

Qui aime perdre la face lorsqu’un de ses enfants demande au Père Noël un bébé qui fait pipi et caca dans sa couche?

Qui… hein qui?

Et la cerise sur le sundae :

Madame en ligne derrière nous : Excusez madame, savez-vous que vous et vos trois enfants venez juste de dépasser tout ce monde?

La madame qui allait perdre la face plusieurs fois ce matin-là : Mais pas du tout madame. N’avez-vous pas remarqué que mon mari était en ligne devant vous depuis plusieurs minutes? J’ai simplement cru bon amener les enfants à l’animalerie afin de passer le temps un peu.

Vive le temps des fêtes!

07 décembre, 2007

La notion du temps et les enfants

Au cours de la même journée, j’ai pu constater à quel point Grincheux (7 ans) et Proffe ( 4ans) me percevaient différemment! Dit, au fait, maman, elle est vieille ou elle est jeune?

Grincheux et moi roulons en voiture :

Grincheux : Maman, est-ce que tu trouves le mot amécila beau?

Maman : Tu dis comment?

Grincheux : Amécila?

Maman : Je n’ai jamais entendu ce mot. Qu’est-ce que ça veut dire?

Grincheux : C’est un nom que j’ai inventé.

Maman : Ha bon…. Oui…. C’est spécial! Pourquoi?

Grincheux : Hé bien maman, avant que tu sois trop vieille, si on avait un autre bébé, j’aimerais l’appeler Amécila. Ok maman?

Moi, sur le point d’être trop vieille???

Autre promenade en auto, même sujet, mais cette fois-ci avec Proffe :

Maman : Qu’avez-vous mangé ce midi à la garderie?

Proffe : Du poulet et de la purée. Tu sais maman, on mange TOUJOURS très bien à la garderie.

Note : Proffe aime beaucoup la nourriture. Pas en quantité, quoique parfois, mais plutôt en qualité. Lorsqu’elle avait à peine 18 mois et qu’elle sentait dehors l’odeur de poêle à bois qui chauffe, elle disait : Jambon, miam!

Maman : Est-ce que tu préfères les repas à la garderie ou ceux à la maison?

Proffe : Non non maman, j’aime mieux ceux que toi et papa préparez.

Maman : Tu sais ma chouette, il se peut qu’il y ait des repas que tu préfères à la garderie et d’autres à la maison.

Proffe : OK maman, j’aime plus tous les repas de la garderie. Mais ce n’est pas grave, quand tu seras grande comme Éducatrice, toi aussi tu prépareras des bons repas!

Yes! Éducatrice doit avoir presque 10 ans de moins que moi.

Merci Proffe, aujourd’hui, c’est toi ma préférée!!!

Ce n’est qu’ une blague!

05 décembre, 2007

Vie de musée

Il n' y a pas très longtemps, Princesse Bleue, dans un des commentaires laissés sur ce blog, demandait que je raconte comment c'est de travailler dans un musée. Et bien voici toute la vérité, rien que la vérité sur l'arrière scène d'un musée.

Extrait d'un courriel envoyé à tous les employés du musée:

Nous avons été avisés que les robinets de fond de cuve aux toilettes et urinoirs de l'immeuble persistent à ne pas fonctionner de façon adéquate. Certaines toilettes et urinoirs sont activés à des moments inappropriés, soit trop tôt ou parfois pas du tout. Durant le prochain mois, et commençant immédiatement, nous vous demandons de s.v.p. téléphoner ou envoyer un courriel au service de gestion des installations et/ou en plaçant un appel au Centre national de services d’appels . Veuillez identifier l’emplacement de la toilette ou urinoir défectueux. Avec cette information nous serons en meilleure position pour répondre au problème, et d’accumuler des statistiques sur leur performance.

Merci !

C'est trépidant non?!!!

04 décembre, 2007

Jambon, moitié prix - parole de gérant!

Dimanche après-midi dernier, je me pointe à l’épicerie. Au secours! C’était plein de monde qui dans l’esprit des fêtes, remplissait leurs paniers de noix, de Crisco, de grosses dindes pré coupées, précuites, de caisses de 24 et j’en passe. Il fallait faire un effort considérable afin d’ignorer la musique de Noël qui résonnait dans le magasin.

On sait qu’il y a beaucoup de monde à l’épicerie lorsque l’on croise toujours les mêmes personnes à chaque rangée. Il s’installe alors une certaine proximité avec des étrangers que je n’aime pas. D’un hochement de la tête on se dit Allez-y, choisissez votre soupe en premier. Désolé de vous bloquer les céréales.

Toujours est-il, comme si l’expérience n’était déjà pas assez désagréable, le gérant a cru bon en rajouter. Du haut de son balcon (tous les Loblaws modernes ont maintenant un balcon), se réjouissant de voir toutes cette clientèle dans son magasin, le gérant y va de ce message à l’intercom :

Chers clients du magasin, à cause d’une erreur d’informatique, tous les jambons, je dis bien, OUI!, tous les jambons sont à moitié prix. Oui, à cause d’un problème d’ordinateur! En plus, y’a pas de limite par clients. Dépêchez-vous, c’est juste pour les cinq prochaines minutes. Oui, chers clients, pour les CINQ prochaines minutes. Chers Clients, merci de magasiner chez Loblaws.

Il nous prend pour des cons ou quoi? Des affamés, des appauvris, des crottés?

Deux minutes s’écoulent puis le gérant reprend de plus belle :

Chers clients du magasin, pour vous remercier de magasiner chez Loblaws, nous avons tout un spécial. Les biscuits aux pépites de chocolat Choix du Président, Oui mesdames messieurs, les biscuits aux pépites de chocolat Choix du Président sont à 99 cent. Oui 99 Cents! En plus, y’a pas de limite par client…. Pour les cinq prochaines secondes seulement.

…. Oui, vous avez bien lu, pour les 5 prochaines secondes. Non mais, il nous prend pour qui? Des abrutis? Attention, tout le monde à la caisse, laissez votre panier où vous êtes rendus et dépêchez-vous d’aller payer vos biscuits à 99 cents, vous n’avez que 5 secondes. Hum… vision apocalyptique! De plus, comme j’habite une région bilingue, nous nous sommes tapé les deux messages dans les deux langues…. Et comme le gérant parlait aussi bien l’anglais que le français, vous pouvez vous imaginer…

Quelques minutes plus tard, nous avons eu droit à un dernier message :

Chers clients, j’aimerais féliciter toute l’équipe de Ginette pour toute le bon travail qui font aujourd’hui.

Bravo Ginette!

03 décembre, 2007

Vive les changements!

Lorsque j’ovule, j’ai un urgent besoin de changement. Surgissent alors des idées géniales du genre réaménagement de pièces, changement de couleurs des murs, achat chez IKEA. Vous comprendrez que Compagnon est essentiel à l’exécution de celles-ci. Grâce à lui, l’ovulation est un succès à chaque mois!

Toutefois, ce mois-ci ma victime fut plutôt Joyeux. Voyez…

Moi : Je crois que je vais prendre un rendez-vous chez le coiffeur aujourd’hui.

Compagnon : Pour qui, toi?

Moi : Non, pour Joyeux.

Compagnon : Ha bon.

Moi : Cela ne te surprend pas?

Il faut que je vous dise que mes enfants, contrairement à ceux de ma sœur, ont toujours les cheveux mi-longs, un peu dans les yeux, beaucoup dans les oreilles. Je trouve que ça leur donne un petit air bohème, de liberté et de légèreté. Surtout pour les deux garçons. Que je prenne un rendez-vous pour faire couper les cheveux de Joyeux, mon petit de 23 mois…. C’est louche!

Compagnon : Pas du tout. N’est-ce pas le temps de ton ovulation?

Moi, bouche bée : Comment le sais-tu?

Compagnon : Ma pauvre chérie…..

Qui a dit que les hommes ne comprennent rien aux femmes!