31 mars, 2008

Parfois je me questionne

Parfois je me questionne sur la quantité d’activités organisées du genre hockey, patinage artistique, art dramatique et soccer auxquels devraient participer mes enfants.

À l’instant, Grincheux (7ans) et Proffe (4ans) suivent des cours de musique le week-end. À cela se greffent des activités parascolaires du genre Les débrouillards et des camps d’été en chant et musique. Mais est-ce suffisant pour acquérir des connaissances connexes et développer des habiletés sportives par exemple?

Mes enfants ne passent pas la moitié de leur week-end en compagnie de jeunes de leur âge à essayer de se surpasser et à surpasser les autres. Ils sont plutôt avec nous, à faire des activités en famille; promenades en nature, visites de musées (déformation ou obsession professionnelle!), sorties à la piscine et à la bibliothèque, cuisiner, bricoler…

Dans ces contextes familiaux, il est difficile de mesurer ce qu’en retirent les enfants et en quoi tout cela contribue à leur épanouissement et développement. Lorsque ton enfant fait de la gymnastique et qu’il s’améliore cela se voit tout de suite. Quand ton enfant monte d’un grade en arts martiaux, ça se voit aussi, quand l’équipe de ton enfant gagne la médaille d’or dans un tournoi, ça aussi ça parle.

Mais nous, on fait comment? Et ben, on se questionne, on doute et puis un jour, UN SIGNE! On est tout d’un coup devant nos enfants, en émerveillement. On a une preuve concrète que tout ce temps passé à faire des activités à gauche et à droite, au gré des envies et des préférences de chacun fait effet. Nos valeurs et nos passions se transmettent aussi à nos enfants, même s’ils ne font pas partie de l’équipe X et qu’il ne porte pas de médailles à leur cou!

Laissez-moi partager 2 de ces moments avec vous!!!

Ce week-end, nous sommes allés au Musée canadien des civilisations. Jusqu’à tout récemment, lorsque nous y allions, nous passions la quasi-totalité de notre temps dans Le musée des enfants. Toutefois, dimanche, nous les avons amenés voir l’exposition temporaire sur le Pérou.

À un moment donné, je me suis retournée, les cherchant. Et c’est là que mon cœur de mère est devenu tout mou, tout chaud. Ils étaient là, le grand et la moyenne, devant un écran téléviseur à regarder attentivement la reconstruction d’un village ancien. À première vue cela semble banal, mais pour moi c’était beaucoup plus que ça. Ils n’ont que 7 et 4 ans et ils ont apprivoisé et ont fait leurs les technologies employées dans les expos. Tels des grands, ils avaient, chacun à leurs oreilles, le récepteur du téléphone et appuyaient sur les boutons afin d’obtenir l’info qui les intéressait. Ils étaient absorbés. Et tout ça, sans qu’un adulte ne les guide.

Un peu plus tard, les voilà installer à un piano, en train d’interpréter une toute petite composition laissée sur le piano.
- C’est un mi Proffe, pas un la!
- Je sais, je sais, Grincheux!,-
- Eille, c’est une chanson de Noël!

Dans les deux cas, ma fierté de mère se bonifiait, chaque fois qu’un adulte portait un regard admirateur sur mes enfants. Moi aussi, mes enfants sont des champions, mois aussi mes enfants reçoivent des regards empreints d’admiration… même s’ils n’ont pas de bâton de hockey dans les mains ou une ceinture noire à sa taille!

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