19 mars, 2008

Voilà, je le dis, j’en ai trop. Trop à faire, trop à penser, trop à ne pas oublier.

Et c’est de ma faute. Je l’assume entièrement.

Il faut dire qu’à l’habitude, je m’accommode très bien de ce trop plein. Je suis comme ça, c’est dans ma nature.

J’aime prendre part à plusieurs projets à la fois. J’aime devoir m’occuper et aimer trois jeunes enfants, j’aime travailler et étudier en même temps.

Tout ça, pour moi, c’est le signe que ma vie va bien. Quelle est trépidante et vécue à fond ! Je refuse à m’obliger de faire des choix déchirants : la carrière ou la famille? Sur le plan professionnel tout miser sur le travail rémunéré ou profiter aussi d’opportunités géniales via le bénévolat?

Je suis à l’opposée de la poule qui met tous ses œufs dans le même panier. Je suis plutôt une poule qui ignore le nombre d’œufs qu’elle a et qui a grand plaisir à les décimer au gré des paniers qui se présente sur son chemin.

Ces jours-ci je suis donc à bout de souffle. Entre préparer les enfants le matin, essayer d’accomplir le maximum de tâches au travail, rentrer à toute vitesse, surtout ne pas arriver en retard à la garderie, faire le souper, les devoirs, le bain, coucher les enfants pour ensuite consacrer quelques minutes au projet pour lequel je suis bénévole, je m’y perds. Je me sens prise dans un tourbillon dont l’inertie initiale quintuple à chaque jour.

Sentir que les choses sont à nouveau sous contrôle. Voilà ma quête des prochains jours.

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