Hier, j’étais très fatiguée. Il me semble que ces temps-ci les deux plus grands ne sont capables de meubler le temps qu’en se disputant.
Dénonciations après dénonciations, accusations après accusations.
Compagnon et moi on se voit transformés en police, essayant de maintenir la paix dans la maison, mais à quel prix?
Dans ces passes-là, dieu merci ce ne sont que des passes, je deviens exténuée, brûlée.
Alors que nous allions à l’épicerie, Proffe et moi, j’ai dit en sortant de la voiture que j’avais mal à la tête car j’étais très fatiguée.
Un peu de pitié vous pensez, un peu d’encouragement? Quelques belles paroles pour m’encourager, me soulager un peu?
Et que non! Voici ce que Proffe, de façon très sérieuse, m’a alors répondu :
Ha ben maman, tu n’as pas le choix. Il faut que tu fasses l’épicerie et que tu t’occupes de nous. Même si t’es fatiguée. Ha T’as pas le choix. C’est toi la maman!
N’est-ce pas vrai que la vérité sort de la bouche des enfants?
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