05 février, 2008

Quand ça va mal, ça va mal!

Je ne me suis toujours pas remise de ma journée de vendredi dernier. On aurait cru à un vendredi 13 en bonne et due forme! Ou mieux, un sitcom mettant en scène une fille où petits malheurs et maladresses ne cessent de se produirent.

Par où commencer ce joyeux récit? Allons-y avec la journée au boulot. On m’a déménagé de station. J’ai quitté ma petite mare à cubicules pour en joindre une autre. Arrivée à cette nouvelle station, surprise! Mon ordi n’était pas branché comme il le faut, mon téléphone avait été brisé dans le très bien planifié (!) processus de déménagement, quatre chaises ainsi qu’un chariot auquel il manquait des roues encombraient mon espace. Après m’être frayée un chemin à l’intérieur de ce minuscule cubicule qui donnent sur la porte d’entrée, je me mets au travail. Quelques heures suffisent pour me rendre compte qu’on avait changé mon numéro de téléphone sans me le dire et qu’on avait oublié de relier mon ordi à une imprimante.

Qu’à cela ne tienne, je sais être productive malgré tout! En effet, vers midi, je sens la naissance d’une écoeurite aiguë. J’ai la vague impression d’être une secrétaire ce matin (Je n’ai rien contre le travail de secrétaire, sauf que si j’avais voulu être secrétaire, j’aurais fait secrétaire!). Je m’explique : je compte le nombre de courriels lu depuis 8hres ce matin. Il y en avait 40. J’ai également compté le nombre de courriels auquel j’avais répondu :33! Ouf! De quoi être essoufflée!

Vous vous rappelez la tempête de neige de vendredi? Du au mauvais temps, le directeur de la mare où je suis assise à donné la permission à tous ses employés (es) de quitter à 14hres. Mais cela ne s’appliquait pas à moi. J’ai eu beau attendre que ma superviseure quitte sa mare à cubicules et nage jusqu’à la mienne pour me donner congé également mais non! Peine perdue, on n’est pas venu! Étant optimiste de nature, j’ai vu les choses du bon côté. Je me suis dit que si tout le monde avait quitté le travail plus tôt en cette journée de la tempête, et bien il y aurait sûrement de la place dans l’autobus pour m’asseoir! Et bien, s’asseoir dans l’autobus, n’allait qu’être un petit baume sur le restant de ma journée!

En quittant à 16hres, je suis passée au guichet dans le lobby de la tour à bureau où je travaille. Je vous rappelle que nous sommes un vendredi 16hres, jour de tempête de surcroît, alors les âmes se font rare autour de moi. Je retire des sous au guichet puis là, j’ai la fantastique, la merveilleuse, la géniale idée d’insérer mon doigt où sortent les billets de banque, croyant que je ne les avait pas tout pris. Chose à ne pas faire!!!!! Croyez-moi sur parole. Mon doigt est resté pris dans la fente. Plus précisément, je dirais que les portes de la fente se sont durement et brusquement fermées sur mon doigt. AYOYE! Il a fallu que je tire ( j’arrache) mon doigt au guichet. Résultat : une plaie qui a du mal à guérir, même 3 jours plus tard.

Et ça continue! Après un court trajet assis en autobus, j’arrive au stationnement incitatif où je gare l’auto. Surprise, la gratte est passée dans le stationnement, laissant devant les autos un banc de neige de 3 pieds de haut. Pas de panique, même sans pelle, j’arrive à tasser toute la neige devant l’auto. Un cou de patte à gauche, un coup de patte à droite! Au moment où je m’apprête à embarquer dans l’auto, manque de peau, je glisse sur la chaussée glacée (maintenant que j’avais dégagé la neige), me ‘’pettant’’ la tête sur la glace et…. je déchire mes nouvelles mitaines. Quand je dis nouvelles, elles étaient vraiment nouvelles : je les avais achetées sur l’heure du midi afin de remplacer mes autres mitaines, elles aussi déchirées!

Comment se termine la journée? Bien. Même très bien! Compagnon et moi sommes allés voir un spectacle en soirée. Cette soirée avait quelque chose de spécial car c’était la première fois que nous avions une gardienne à la maison. Habituellement, ce sont les grands-parents qui gardent. Où plutôt, nous en profitions pour faire des sorties lorsque les grands-parent invitent les petits à dormir chez eux! Merci à Grande Fille de Meilleure Amie!

C’était peut-être le prix à payer pour une belle soirée. Karma vous dites?

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