10 septembre, 2008

Il est toujours bon de mettre les choses en perspectives!

À la sortie de l’école :

Maman, impatiente : OK, Proffe, laisse moi t’attacher. Tu essayeras une autre fois. Je ne peux pas rester à coté de l’auto jusqu’à ce que tu réussisses. Il y a des autos qui passent et je ne veux pas me faire frapper.

Proffe, déçue : Ok, vas-y.

Une fois tout ce beau monde assis et attaché, je m’assoie à mon tour, je ferme la porte de l’auto.

Maman : Écoute ma puce, je sais que tu es capable de t’attacher tout seule. Sauf que là, ce n’est pas le temps. Si je reste trop longtemps dans la rue à attendre que tu t’attaches, je pourrais me faire frapper.

Grincheux, le rationnel : Oui Proffe, si maman se fais frapper, va falloir que l’on marche jusqu’à la maison.

Maman, qui s’attendait à un peu plus de sympathie: Ben voyons, je pourrais être morte aussi. Et d’en rajouter (pourquoi pas) Et si je meurs, vous n’aurez plus de maman.

Grincheux, toujours aussi rationnel : Ouais, pis là, papa va toujours être en retard au travail le matin.
???

2 commentaires:

La Mère Michèle a dit...

Les enfants, c'est pragmatique!

Voici la conséquence x quand survient y :O)

hihihihi!!!

Pour ce qui est des émotions, je pense qu'aucun enfant peut réellement s'habiter de l'idée que maman ou papa pourrait disparaitre VRAIMENT ....

Mi-trentaine a dit...

Tout à fait Mère Michèle.
La façon qu'ont les enfants de régler rationnellement quelque chose qui les dépasse, comme tu dis, sur le plan émotionnel, me fait bien sourire!