Quand on pense à bonbon et enfant on y voit immédiatement la possibilité d’un étouffement. Toutefois, Proffe (4 ans) et Grincheux (7 ans) ont su renouveler la formule. D’abord, je dois vous mentionner que Grincheux adore se promener avec une boîte de Tic Tac. Cela semble lui conférer un statut très cool auprès de ses amis ou du moins… dans son monde. Comme ils sont interdits dans l’école, il garde sa petite boîte cachée au fond de sa poche jusqu'à ce que la cloche sonne. Une fois dans la cour de récréation, il sort sa précieuse petite boîte!
Hier soir, attabler pour le souper.
Grincheux : Maman, est-ce que je peux mettre un Tic Tac à côté de mon assiette pour après le souper?
Maman : D’accord (comme je suis gentille), mais tu ne le mets pas dans ta bouche! (comme je suis perspicace).
Grincheux : Je vais juste le mettre dans le coin de ma joue et le laisser fondre.
Proffe : Le laisser fondre? Moi, quand j’en mange, je l’avale. On peut le laisser fondre?
Maman, les yeux quasi sortis de leurs orbites : Ma chouette, c’est comme un suçon, tu dois le laisser fondre et non l’avaler.
À ce point, j’ai soudainement compris la cause de la douleur à la poitrine dont se plaignait Proffe hier après-midi. Elle disait avoir mal tout juste à côté du cœur. Comme Proffe a eu une chirurgie cardiaque à sa naissance, toute allusion à un malaise au niveau de la poitrine nous inquiète. Ouf me voilà rassuré! Voilà, les Tic Tac avalés lui avaient causé un brûlement d’estomac!
Et l’histoire ne s’arrête pas là. Grincheux a tellement jouer ave son tic tac pendant son repas, qu’a la fin il avait les yeux qui lui brûlaient. J’ai eu beau lui expliquer que la cause de cette sensation de échauffement dans les yeux était du au menthol ou autre produit contenu dans son Tic Tac. Mais rien à faire, jamais Grincheux n’a voulu accepter ce fait!
30 octobre, 2007
29 octobre, 2007
Un chausson avec ça?
Petite conversation entre Proffe et Grincheux.
Proffe, remplie de fierté: Moi, quand je serai grande, je serai une grande cuisinière!
Grincheux d'un ton interrogateur: Ha oui? Et est-ce que ce sera gratuit?
Proffe, surprise par cette question: Gratuit? Je ne le sais pas. Mais qu'est-ce que ça veux dire gratuit?
Grincheux : Ben là, tu sais? Gratuit. Gratuit c'est quand c'est gratuit. T'sé lorsque tu vas au restaurant où il y a des pogos et des frittes frisées? Ben la madame elle demande toujours à Grand-papa si c'est pour ici ou pour emporter. Et si tu dis pour emporter, c'est gratuit!
Proffe d'un ton catégorique: Non, moi mon restaurant, ce ne sera pas gratuit.
Et vlan!
Proffe, remplie de fierté: Moi, quand je serai grande, je serai une grande cuisinière!
Grincheux d'un ton interrogateur: Ha oui? Et est-ce que ce sera gratuit?
Proffe, surprise par cette question: Gratuit? Je ne le sais pas. Mais qu'est-ce que ça veux dire gratuit?
Grincheux : Ben là, tu sais? Gratuit. Gratuit c'est quand c'est gratuit. T'sé lorsque tu vas au restaurant où il y a des pogos et des frittes frisées? Ben la madame elle demande toujours à Grand-papa si c'est pour ici ou pour emporter. Et si tu dis pour emporter, c'est gratuit!
Proffe d'un ton catégorique: Non, moi mon restaurant, ce ne sera pas gratuit.
Et vlan!
Cachez ce week-end que je ne saurais voir!
Voici un début de liste, non exhaustif, de tous ceux et celles qui ont un pouvoir de décision sur le déroulement de MON week-end.
1. La salle de bain qui s’ennuie des jours un peu trop lointains où elle brillait et sentait l’air bon.
2. Tous ces vêtements qui attendent désespérément d’être pliés et rangés afin de pouvoir recommencer leur éternel cycle : laveuse, sécheuse, tiroir, grand air.
3. L’épicerie. Pourquoi oblige-t-on les parents à faire l’épicerie? Pourquoi ne pourrions-nous pas, le samedi matin, simplement déposer nos enfants à l’épicerie? Ainsi, munis de la liste d’achats et en compagnie d’autres enfants, ils pourraient s’affairer à faire les provisions hebdomadaires familiales. Le tout pourrait être agréablement encadré par des animateurs déguisés en légumes ou en fruits et en jambon pourquoi pas!!! Non mais, regardez bien la prochaine fois que vous serez à l’épicerie. Qui semble avoir le plus de plaisir à y être : les enfants ou les parents?
4. Les repas à préparer pour la semaine. Oui je sais que nous pourrions toujours nous rabattre sur le Kraft Diner ou les Hot dogs un soir semaine. Et c’est exactement ce que Compagnon et moi avons décidé de faire à dorénavant. Ainsi nous faisons deux pierres d’un coup. Les enfants ne réclament pas des Hot dogs et des macaronis à tous les soirs et nous, nous pouvons souffler un peu.
Toutes ces tâches qui s’imposent font en sorte que je me sente comme si le week-end se n’était que pour les autres. Malheureusement, quand je me sens comme cela et que les enfants me réclament, je n’arrive pas à trouver l’enthousiasme nécessaire pour participer à leurs jeux. Dans ces moments, je n’ai surtout pas envie de jouer à la garderie avec Proffe qui s’amuse à me mettre en punition à répétition ni à Ballon King avec Grincheux, surtout qu’il triche toujours.
N’avons-nous pas, nous aussi, le droit de dire, là je n’ai pas envie d’être productive, responsable et organisée. Bien sûr me dites-vous. Mais alors qui devra rattraper le temps perdu et mettre le double d’efforts pour effectuer le travail laissé pour compte?
1. La salle de bain qui s’ennuie des jours un peu trop lointains où elle brillait et sentait l’air bon.
2. Tous ces vêtements qui attendent désespérément d’être pliés et rangés afin de pouvoir recommencer leur éternel cycle : laveuse, sécheuse, tiroir, grand air.
3. L’épicerie. Pourquoi oblige-t-on les parents à faire l’épicerie? Pourquoi ne pourrions-nous pas, le samedi matin, simplement déposer nos enfants à l’épicerie? Ainsi, munis de la liste d’achats et en compagnie d’autres enfants, ils pourraient s’affairer à faire les provisions hebdomadaires familiales. Le tout pourrait être agréablement encadré par des animateurs déguisés en légumes ou en fruits et en jambon pourquoi pas!!! Non mais, regardez bien la prochaine fois que vous serez à l’épicerie. Qui semble avoir le plus de plaisir à y être : les enfants ou les parents?
4. Les repas à préparer pour la semaine. Oui je sais que nous pourrions toujours nous rabattre sur le Kraft Diner ou les Hot dogs un soir semaine. Et c’est exactement ce que Compagnon et moi avons décidé de faire à dorénavant. Ainsi nous faisons deux pierres d’un coup. Les enfants ne réclament pas des Hot dogs et des macaronis à tous les soirs et nous, nous pouvons souffler un peu.
Toutes ces tâches qui s’imposent font en sorte que je me sente comme si le week-end se n’était que pour les autres. Malheureusement, quand je me sens comme cela et que les enfants me réclament, je n’arrive pas à trouver l’enthousiasme nécessaire pour participer à leurs jeux. Dans ces moments, je n’ai surtout pas envie de jouer à la garderie avec Proffe qui s’amuse à me mettre en punition à répétition ni à Ballon King avec Grincheux, surtout qu’il triche toujours.
N’avons-nous pas, nous aussi, le droit de dire, là je n’ai pas envie d’être productive, responsable et organisée. Bien sûr me dites-vous. Mais alors qui devra rattraper le temps perdu et mettre le double d’efforts pour effectuer le travail laissé pour compte?
25 octobre, 2007
Bla bla bla....
Proffe 4 ans, n’a pas arrêté de parler, même pour une seule petite seconde depuis qu’elle a 1 ½ an. C’est plus fort qu’elle. Elle parle partout et tout le temps. Je la soupçonne même d’ouvrir la bouche avant ses yeux le matin. Je suis convaincue qu’à son réveil, son cerveau active sa parole avant même sa vue.
L’aller retour au cours de musique le samedi matin en est rendu pénible. Pendant tout le trajet elle palabre. L’ignorer vous dites? IMPOSSIBLE! Car Proffe ne fait pas que monologuer. Elle pose des questions, et des sous-questions. Elle vérifie et contre vérifie des faits. Dernièrement, elle a même découvert un nouveau stratagème qui lui permet de parler encore plus. Le mensonge!
Compagnon et moi avons désespérément cherché le bouton OFF sur cette enfant mais il n’y en a pas. Je vous le jure. Nous l’avons même privé de soleil croyant qu’elle fonctionnait à l’énergie solaire! Non, elle carbure à je ne sais quoi.
Tout cela pour dire que cette enfant est en train de nous brûler! Ce bruit de fond constant que sont ses paroles commence à nous agacer grandement!!! Au secours! Des conseils?
En terminant, voyez par vous-même la détermination de Proffe.
Maman et Proffe en auto, en route pour les cours de musique :
Maman : tu sais, ma chouette, tu peux te reposer en auto. Tu peux regarder dehors, réfléchir…. Tu peux même fermer tes yeux et te reposer un peu.
Proffe : Non non maman, je ne veux pas fermer mes yeux. Tu sais si je m’endors, je ne pourrai plus parler.
Maman : Bip bip bip!!!
L’aller retour au cours de musique le samedi matin en est rendu pénible. Pendant tout le trajet elle palabre. L’ignorer vous dites? IMPOSSIBLE! Car Proffe ne fait pas que monologuer. Elle pose des questions, et des sous-questions. Elle vérifie et contre vérifie des faits. Dernièrement, elle a même découvert un nouveau stratagème qui lui permet de parler encore plus. Le mensonge!
Compagnon et moi avons désespérément cherché le bouton OFF sur cette enfant mais il n’y en a pas. Je vous le jure. Nous l’avons même privé de soleil croyant qu’elle fonctionnait à l’énergie solaire! Non, elle carbure à je ne sais quoi.
Tout cela pour dire que cette enfant est en train de nous brûler! Ce bruit de fond constant que sont ses paroles commence à nous agacer grandement!!! Au secours! Des conseils?
En terminant, voyez par vous-même la détermination de Proffe.
Maman et Proffe en auto, en route pour les cours de musique :
Maman : tu sais, ma chouette, tu peux te reposer en auto. Tu peux regarder dehors, réfléchir…. Tu peux même fermer tes yeux et te reposer un peu.
Proffe : Non non maman, je ne veux pas fermer mes yeux. Tu sais si je m’endors, je ne pourrai plus parler.
Maman : Bip bip bip!!!
Connaissez-vous le concept du Designated Parent?
Compagnon et moi avons élaboré un concept que j’aimerais partager avec vous, chers parents et futurs parents. Nous l’avons baptisé : The Designated Parent. Ce concept, vous l’aurez deviné, est largement inspiré du concept Designated Driver.
Son fonctionnement? Rien de plus simple! Lorsque les enfants vous poussent à bout et qu’ils font sortir ce qu’il y a de moins beau et vertueux en vous, que faire? Choisissez qui d’entre vous ou votre compagnon sera le Designated Parent. Ze Designated Parent est celui qui prendra la relève, celui qui viendra gérer la crise et qui permettra à l’autre de respirer un peu.
Pour l’avoir testé à plusieurs reprises et dans diverses situations, croyez-moi, le Designated Parent vous rendra la vie familiale plus …. Hum plus…. Harmonieuse? Non. Plus simple? Non plus! Plus quoi au juste? Disons que l’orage passera un peu plus vite!
Son fonctionnement? Rien de plus simple! Lorsque les enfants vous poussent à bout et qu’ils font sortir ce qu’il y a de moins beau et vertueux en vous, que faire? Choisissez qui d’entre vous ou votre compagnon sera le Designated Parent. Ze Designated Parent est celui qui prendra la relève, celui qui viendra gérer la crise et qui permettra à l’autre de respirer un peu.
Pour l’avoir testé à plusieurs reprises et dans diverses situations, croyez-moi, le Designated Parent vous rendra la vie familiale plus …. Hum plus…. Harmonieuse? Non. Plus simple? Non plus! Plus quoi au juste? Disons que l’orage passera un peu plus vite!
24 octobre, 2007
Un point pour l'école publique
Au musée, je rencontre régulièrement des enseignants accompagnés de leurs élèves. Et au fil des ans, j’en suis venue à quelques conclusions. Vous, parents, qui vous inquiétez parce que vos enfants fréquentent une école publique et non privée, je vous dit : rassurez-vous, le jardin n’est pas nécessairement plus beau de l’autre côté.
Mes propos qui suivent sont le fruit de mes observations et ne sont aucunement une généralisation!
J’ai souvent remarqué que, les groupes scolaires provenant d’écoles privées sont plus turbulents et moins respectueux entre eux que ceux qui nous viennent d’écoles publiques. Il n’est pas rare d’entendre les élèves se moquer méchamment d’un de leurs collègues. Il n’est pas rare non plus de les entendre se moquer de vous lorsque vous avez placé l’accent tonique au mauvais endroit dans un mot anglais. Ils ne se gênent pas non plus pour vous corriger, à voix haute, pendant votre allocution, avec un petit sourire sur le bout des lèvres.
Mais le plus navrant c’est de voir comment ces enseignants traitent parfois leurs élèves. Ils leur parlent forts, pour ne pas dire leur crient dans les oreilles, sont bêtes dans leurs propos et par le fait même, manquent de respect à l’égard de leurs élèves.
De plus, ces enseignants nous mentionnent régulièrement que leur classe est remplie de petits génies et que si nous pouvions leur rendre la tâche un peu plus complexe ce serait fort apprécié. … Question de s’assurer que les élèves en aient pour leur argent. Dans les faits, ces élèves réussissent rarement les activités plus vite, avec plus de facilité ou de succès que les groupes d’écoles publiques.
Toutes ces rencontres me réconfortent dans le fait que mes enfants fréquentent la petite école de quartier. Chaque jour, j’y suis témoin d’actes empreint de respect. Par exemple, un élève, même chargé de son sac d’école et de sa boîte à goûter, qui tient la porte pour les autres élèves qui entrent. La directrice connaît les élèves par leurs prénoms et n’hésitent pas à les saluer. À chaque grande fête, on organise une collecte de denrées pour les gens du quartier.
Tout cela me fait dire que ce n’est pas avec de l’argent que l’on transmet à nos enfants des valeurs tels l’altruisme et le respect. C’est plutôt par l’exemple.
Mes propos qui suivent sont le fruit de mes observations et ne sont aucunement une généralisation!
J’ai souvent remarqué que, les groupes scolaires provenant d’écoles privées sont plus turbulents et moins respectueux entre eux que ceux qui nous viennent d’écoles publiques. Il n’est pas rare d’entendre les élèves se moquer méchamment d’un de leurs collègues. Il n’est pas rare non plus de les entendre se moquer de vous lorsque vous avez placé l’accent tonique au mauvais endroit dans un mot anglais. Ils ne se gênent pas non plus pour vous corriger, à voix haute, pendant votre allocution, avec un petit sourire sur le bout des lèvres.
Mais le plus navrant c’est de voir comment ces enseignants traitent parfois leurs élèves. Ils leur parlent forts, pour ne pas dire leur crient dans les oreilles, sont bêtes dans leurs propos et par le fait même, manquent de respect à l’égard de leurs élèves.
De plus, ces enseignants nous mentionnent régulièrement que leur classe est remplie de petits génies et que si nous pouvions leur rendre la tâche un peu plus complexe ce serait fort apprécié. … Question de s’assurer que les élèves en aient pour leur argent. Dans les faits, ces élèves réussissent rarement les activités plus vite, avec plus de facilité ou de succès que les groupes d’écoles publiques.
Toutes ces rencontres me réconfortent dans le fait que mes enfants fréquentent la petite école de quartier. Chaque jour, j’y suis témoin d’actes empreint de respect. Par exemple, un élève, même chargé de son sac d’école et de sa boîte à goûter, qui tient la porte pour les autres élèves qui entrent. La directrice connaît les élèves par leurs prénoms et n’hésitent pas à les saluer. À chaque grande fête, on organise une collecte de denrées pour les gens du quartier.
Tout cela me fait dire que ce n’est pas avec de l’argent que l’on transmet à nos enfants des valeurs tels l’altruisme et le respect. C’est plutôt par l’exemple.
22 octobre, 2007
Grincheux, des pets et des super héros
Grincheux, comme tous les petits garçons de son âge, trippe vraiment sur les super héros.
D’ailleurs, à la maison, notre collection de figurines de super héros est aussi variée que la morphologie de ces dits héros.
Et à bien y penser, il y a tout dans un super héros pour impressionner quelqu’un; des supers pouvoirs jusqu’aux super collants moulants!
Vous pensez bien connaître le monde des supers héros? Et bien, en voilà un nouveau à ajouter à votre liste. Attention, celui-ci est encore tout chaud, fraîchement sortie de l’imaginaire (hum… je me questionne sur le mot imaginaire… Spiderman n’a-t-il pas vraiment existé, n’en ont-ils pas fait un film, une bande dessinée, un costume d’halloween!!!) de Grincheux.
Voici donc les explications de Grincheux sur ce nouveau super héros.
Grincheux à la sortie de l’école : Maman, est-ce que tu connais le super héros qui peut construire une bulle transparente autour de lui?
Maman : Hum, non, je ne le connais pas, celui-là. Et qu’est-ce qu’il fait avec cette bulle? Il vit toujours dedans?
Grincheux, avec tout le sérieux du monde : Ben non, juste quand il sent qu’il va péter! Là, vite, il entre dans une bulle transparente.
Maman : ??? Et pourquoi va-t-il dans cette bulle?
Grincheux : Pour que personne ne puisse entendre son pet. Regarde-moi, as-tu entendu mon pet?
Maman, tout en essayant de garder son sérieux : Ha non, je n’ai pas entendu ton pet! Ça fonctionne bien ton truc!
Grincheux, d’un ton victorieux : Ouais, ça ne laisse pas passer les bruits.C’est magique, les bruits de pets restent dans la bulle!
Maman : Et l’odeur, est-ce qu’elle reste à l’intérieur aussi?
Grincheux : Ben oui maman, c’est une bulle de super héros!
D’ailleurs, à la maison, notre collection de figurines de super héros est aussi variée que la morphologie de ces dits héros.
Et à bien y penser, il y a tout dans un super héros pour impressionner quelqu’un; des supers pouvoirs jusqu’aux super collants moulants!
Vous pensez bien connaître le monde des supers héros? Et bien, en voilà un nouveau à ajouter à votre liste. Attention, celui-ci est encore tout chaud, fraîchement sortie de l’imaginaire (hum… je me questionne sur le mot imaginaire… Spiderman n’a-t-il pas vraiment existé, n’en ont-ils pas fait un film, une bande dessinée, un costume d’halloween!!!) de Grincheux.
Voici donc les explications de Grincheux sur ce nouveau super héros.
Grincheux à la sortie de l’école : Maman, est-ce que tu connais le super héros qui peut construire une bulle transparente autour de lui?
Maman : Hum, non, je ne le connais pas, celui-là. Et qu’est-ce qu’il fait avec cette bulle? Il vit toujours dedans?
Grincheux, avec tout le sérieux du monde : Ben non, juste quand il sent qu’il va péter! Là, vite, il entre dans une bulle transparente.
Maman : ??? Et pourquoi va-t-il dans cette bulle?
Grincheux : Pour que personne ne puisse entendre son pet. Regarde-moi, as-tu entendu mon pet?
Maman, tout en essayant de garder son sérieux : Ha non, je n’ai pas entendu ton pet! Ça fonctionne bien ton truc!
Grincheux, d’un ton victorieux : Ouais, ça ne laisse pas passer les bruits.C’est magique, les bruits de pets restent dans la bulle!
Maman : Et l’odeur, est-ce qu’elle reste à l’intérieur aussi?
Grincheux : Ben oui maman, c’est une bulle de super héros!
19 octobre, 2007
À chacun sa phobie!
Toutes personnes dites normales à une phobie de quelque sorte. La mienne? Les araignées. Oui je sais, ce n’est pas très original comme phobie. D’ailleurs une de mes collègues à une phobie que je qualifierais de particulière : elle a peur des champignons! M’enfin! Revenons aux araignées. Je les hais toutes. Les petites comme les grosses, les velues comme les charnues.
Jusqu’à maintenant seul mon entourage proche était au courant de cette phobie, c.-a.-d. Proffe, Grincheux, Compagnon et bien sûr Meilleure amie. Mais depuis ce matin, ce cercle s’est largement élargi. Je suis tranquille, au boulot, et tout d’un coup, la voilà qui descend près de mon épaule. Le cri qui est sorti de ma bouche a sûrement divertit mes collègues autant que la petite danse de stepettes qui a suivi.
Rapidement, trois collègues sont venus me porter rescousse. Il y avait petit patron, grand patron et Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune. De toute évidence, aucun d’entre eux ne fréquentent quelqu’un qui a une phobie des araignées. Jugez-en par vous-même.
Petit patron, du bout de ses pieds essayait d’attraper, heu… plutôt d’effleurer avec un bout de papier insignifiant l’araignée maintenant retournée au plafond. Tous ceux qui ont déjà tenté d’éliminer une araignée savent très bien qu’il faut une tactique beaucoup plus drastique pour y arriver.
Pendant ce temps, Grand patron y allait de ses arguments très objectifs. You know, spiders are very beneficial. I never kill a spider since it eats tones of insects.
SO WHAT????? Je le répète, tous ceux qui ont ou qui fréquente une arachnophobe savent très bien que tous discours vantant les mérites des araignées sont strictement inutiles.
Comme prévu, l’araignée tombe du plafond et est totalement introuvable. Totalement? Disons quelque part sur ou sous ma station de travail.
Petit patron y va d’un commentaire qui se voulait sûrement rassurant : ne t’en fais pas, elle va sortir de sa cachette bientôt. Tu vas pouvoir la retrouver. QUOI???? Non mais, est-ce que je peux prendre la journée de congé?
Finalement ce fut Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune qui me sauva. Car, chose que j’ignorais, Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune a déjà souffert d’arachnophobie alors qu’elle était jeune. Elle a attrapé l’araignée et elle l’a doucement, mais efficacement, éloignée de mon bureau. Un gros merci!
Dites, au fait, comment s’est –elle débarrassée de ce sa phobie des araignées?.... Je crois que je préfère ne pas le savoir.
p.s. Inutile de vous dire que le camping sauvage et moi ne faisons pas bon ménage!
Jusqu’à maintenant seul mon entourage proche était au courant de cette phobie, c.-a.-d. Proffe, Grincheux, Compagnon et bien sûr Meilleure amie. Mais depuis ce matin, ce cercle s’est largement élargi. Je suis tranquille, au boulot, et tout d’un coup, la voilà qui descend près de mon épaule. Le cri qui est sorti de ma bouche a sûrement divertit mes collègues autant que la petite danse de stepettes qui a suivi.
Rapidement, trois collègues sont venus me porter rescousse. Il y avait petit patron, grand patron et Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune. De toute évidence, aucun d’entre eux ne fréquentent quelqu’un qui a une phobie des araignées. Jugez-en par vous-même.
Petit patron, du bout de ses pieds essayait d’attraper, heu… plutôt d’effleurer avec un bout de papier insignifiant l’araignée maintenant retournée au plafond. Tous ceux qui ont déjà tenté d’éliminer une araignée savent très bien qu’il faut une tactique beaucoup plus drastique pour y arriver.
Pendant ce temps, Grand patron y allait de ses arguments très objectifs. You know, spiders are very beneficial. I never kill a spider since it eats tones of insects.
SO WHAT????? Je le répète, tous ceux qui ont ou qui fréquente une arachnophobe savent très bien que tous discours vantant les mérites des araignées sont strictement inutiles.
Comme prévu, l’araignée tombe du plafond et est totalement introuvable. Totalement? Disons quelque part sur ou sous ma station de travail.
Petit patron y va d’un commentaire qui se voulait sûrement rassurant : ne t’en fais pas, elle va sortir de sa cachette bientôt. Tu vas pouvoir la retrouver. QUOI???? Non mais, est-ce que je peux prendre la journée de congé?
Finalement ce fut Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune qui me sauva. Car, chose que j’ignorais, Celle qui ne tolère pas de voir même l’ombre d’une cuillère sale dans le lavabo de la cuisine commune a déjà souffert d’arachnophobie alors qu’elle était jeune. Elle a attrapé l’araignée et elle l’a doucement, mais efficacement, éloignée de mon bureau. Un gros merci!
Dites, au fait, comment s’est –elle débarrassée de ce sa phobie des araignées?.... Je crois que je préfère ne pas le savoir.
p.s. Inutile de vous dire que le camping sauvage et moi ne faisons pas bon ménage!
17 octobre, 2007
La course folle du matin
Il m’arrive, périodiquement, de me sentir lasse. Une fatigue qui semble vouloir m’avaler. Serait-ce du, en partie, au rythme effréné caractéristique de nos matins? L’heure de pointe à la maison commence à 5h15 et se poursuit jusqu'à ce que tous les enfants soient attachés dans leurs sièges d’auto, soit vers 7h00.
Le nombre de tâches que Compagnon et moi exécutons au cours de ces deux heures est incroyable : marcher un chien, se doucher, habiller et nourrir trois enfants, préparer quelques lunchs. À cela il faut ajouter certaines variables, qui viennent gruger les précieuses minutes à notre disposition : Non, tu ne peux pas mettre tes sandales ce matin, il fait trop froid. Oui je sais, hier il faisait assez chaud pour les mettre. Pourrais-tu éteindre la télé et venir t’habiller? Pourrais-tu te lever? Que veux-tu pour déjeuner? Laisse ton frère tranquille. Laisse ta sœur tranquille. Laisse le chien tranquille. Laisse le chat tranquille.
Il m’arrive parfois d’avoir envie de dire Laissez-MOI tranquille!
Dans cette course folle, on essaie aussi de régler un million de détails essentiels au bon déroulement de la journée : Qui vas chercher les petits chez grand-maman? Qui va chercher le grand à l’école? Que mange t-on ce soir? Qui va chercher les légumes du fermier? Dit au juste, travailles-tu aujourd’hui? Il me semble que c’est ta journée de congé!
Avec tout ce brouhaha, il arrive aussi qu’une petite voix dans ma tête essaie, sans succès, de me dire quelque chose. Un exemple? Ce matin en route pour le travail, alors que le calme revenait petit à petit, j’ai enfin pu entendre cette petite voix. Et que me disait-elle? N’oublie pas de mettre une serviette hygiénique. ARGHHHH!
Le nombre de tâches que Compagnon et moi exécutons au cours de ces deux heures est incroyable : marcher un chien, se doucher, habiller et nourrir trois enfants, préparer quelques lunchs. À cela il faut ajouter certaines variables, qui viennent gruger les précieuses minutes à notre disposition : Non, tu ne peux pas mettre tes sandales ce matin, il fait trop froid. Oui je sais, hier il faisait assez chaud pour les mettre. Pourrais-tu éteindre la télé et venir t’habiller? Pourrais-tu te lever? Que veux-tu pour déjeuner? Laisse ton frère tranquille. Laisse ta sœur tranquille. Laisse le chien tranquille. Laisse le chat tranquille.
Il m’arrive parfois d’avoir envie de dire Laissez-MOI tranquille!
Dans cette course folle, on essaie aussi de régler un million de détails essentiels au bon déroulement de la journée : Qui vas chercher les petits chez grand-maman? Qui va chercher le grand à l’école? Que mange t-on ce soir? Qui va chercher les légumes du fermier? Dit au juste, travailles-tu aujourd’hui? Il me semble que c’est ta journée de congé!
Avec tout ce brouhaha, il arrive aussi qu’une petite voix dans ma tête essaie, sans succès, de me dire quelque chose. Un exemple? Ce matin en route pour le travail, alors que le calme revenait petit à petit, j’ai enfin pu entendre cette petite voix. Et que me disait-elle? N’oublie pas de mettre une serviette hygiénique. ARGHHHH!
15 octobre, 2007
Grincheux et Proffe discutent ...
Grincheux et Proffe se penchent sur la possible venue d’un quatrième enfant.
Grincheux : tu as vu papa et maman? Ils préparent un lit de grand pour Joyeux. Tu sais ce que ça veut dire ça hen? Il y a un autre bébé qui s’en vient!(Il semblerait que Grincheux ne se soit toujours pas remis du fait qu’il y a 5 ans, on lui a enlevé sa bassinette pour la donner à un autre bébé!)
Proffe : Un autre bébé? C’est mieux d’être une fille! (Proffe se sentirait-elle en minorité?)
Grincheux : Ouais, dans la famille on est déjà 5 garçons et puis juste deux filles!(Grincheux compte le chien et le chat comme des personnes à part entières et dont le sexe compte pour beaucoup dans la balance. Qu’est-ce qu’on ne sortirait pas comme argument pour être en position de supériorité!)
Proffe : Ha ben, un autre bébé, c’est correcte, il reste une place dans la van de papa.
Grincheux : Ha non, ça ne marche pas! Cette place-là c’est pour grand-papa, c’est pour nos amis. Là, si on a un autre bébé, il y n’y aura que notre famille dans l’auto. On ne pourra plus faire des sorties avec de la visite. Pis ça, c’est plate.
Cette discussion, que j'ai surprise entre mes enfants, me permet de réaliser à quel point la vraie nature d'un enfant se reflète dans le moindre de ses propos. J'aurais voulu leur écrire un texte sur ce sujet que je n'aurais pu faire mieux!
Grincheux : tu as vu papa et maman? Ils préparent un lit de grand pour Joyeux. Tu sais ce que ça veut dire ça hen? Il y a un autre bébé qui s’en vient!(Il semblerait que Grincheux ne se soit toujours pas remis du fait qu’il y a 5 ans, on lui a enlevé sa bassinette pour la donner à un autre bébé!)
Proffe : Un autre bébé? C’est mieux d’être une fille! (Proffe se sentirait-elle en minorité?)
Grincheux : Ouais, dans la famille on est déjà 5 garçons et puis juste deux filles!(Grincheux compte le chien et le chat comme des personnes à part entières et dont le sexe compte pour beaucoup dans la balance. Qu’est-ce qu’on ne sortirait pas comme argument pour être en position de supériorité!)
Proffe : Ha ben, un autre bébé, c’est correcte, il reste une place dans la van de papa.
Grincheux : Ha non, ça ne marche pas! Cette place-là c’est pour grand-papa, c’est pour nos amis. Là, si on a un autre bébé, il y n’y aura que notre famille dans l’auto. On ne pourra plus faire des sorties avec de la visite. Pis ça, c’est plate.
Cette discussion, que j'ai surprise entre mes enfants, me permet de réaliser à quel point la vraie nature d'un enfant se reflète dans le moindre de ses propos. J'aurais voulu leur écrire un texte sur ce sujet que je n'aurais pu faire mieux!
13 octobre, 2007
Sorry, I don't speak English
Cette semaine, j'ai accompagné des enseignants québécois de sciences et technologies lors d'une visite des collections de notre musée. Je fus surprise de constater qu'il y a encore beaucoup d'adultes dans notre belle province qui ne comprennent pas l'anglais. Ça m'a fait tout drôle! Tout au long de la visite, j'ai donc traduit ce que racontaient les chefs de collections en français. Je ne sais si c'est parce que j'habite près d'Ottawa et qu'ici, nous sommes tous bilingues que cela m'a semblé si bizarre.
Comment est-ce que ces adultes, enseignants, fonctionnent-ils en ne parlant qu'une seule langue. N'ont-ils pas eu à lire des textes en anglais lors de leur formation? Ne regardent-ils pas parfois des films et n'écoutent-ils pas de la musique en anglais? Comment font-ils pour échanger leurs idées avec d'autres, mise à part ceux qui les entourent?
Comment est-ce que ces adultes, enseignants, fonctionnent-ils en ne parlant qu'une seule langue. N'ont-ils pas eu à lire des textes en anglais lors de leur formation? Ne regardent-ils pas parfois des films et n'écoutent-ils pas de la musique en anglais? Comment font-ils pour échanger leurs idées avec d'autres, mise à part ceux qui les entourent?
08 octobre, 2007
Difficile décision à prendre
Parfois, la vie a de drôles de façons de nous surprendre. Il y a de ces évènements qui nous forcent à remettre en question quelque chose que l'on croyait réglé. Que devons-nous faire alors? Réévaluer le tout, revenir sur notre décision ou bien changer d'idée? Je sais, tout ça est très flou. Voici donc les détails!
Compagnon et moi avons, je dis bien avons et non avions, pris la décision d'avoir un quatrième enfant. Oui je sais, un quatrième, ça fait beaucoup. Nous nous étions attelés à la tâche depuis quelque temps. Compagnon l'avait même annoncé à ses collègues.
Puis, vendredi, lors d'un lunch au resto avec des anciens collègues de travail, on m'offre un poste ailleurs. Le type d'emploi qui me permettrait d'acquérir de nouvelles compétences tout en mettant à profit celles que je possède déjà. Vous voyez, j'aime beaucoup mon travail mais je sens qu'après sept temps j'ai un peu, beaucoup fait le tour du jardin. J'ai envie de relever d'autres défis, de me dépasser un peu quoi. Mais j'ai aussi envie d'un autre enfant. De le porter, de le mettre au monde, de l'offrir à ses frères et soeur. Compagnon et moi sommes fiers d'avoir une famille nombreuse!
Que faire? Si je reste dans mon emploi actuel, je peux me permettre un autre congé de maternité. Au contraire, si j'accepte ce nouvel emploi, je ne peux devenir enceinte avant un bon bout de temps...
Compagnon et moi avons, je dis bien avons et non avions, pris la décision d'avoir un quatrième enfant. Oui je sais, un quatrième, ça fait beaucoup. Nous nous étions attelés à la tâche depuis quelque temps. Compagnon l'avait même annoncé à ses collègues.
Puis, vendredi, lors d'un lunch au resto avec des anciens collègues de travail, on m'offre un poste ailleurs. Le type d'emploi qui me permettrait d'acquérir de nouvelles compétences tout en mettant à profit celles que je possède déjà. Vous voyez, j'aime beaucoup mon travail mais je sens qu'après sept temps j'ai un peu, beaucoup fait le tour du jardin. J'ai envie de relever d'autres défis, de me dépasser un peu quoi. Mais j'ai aussi envie d'un autre enfant. De le porter, de le mettre au monde, de l'offrir à ses frères et soeur. Compagnon et moi sommes fiers d'avoir une famille nombreuse!
Que faire? Si je reste dans mon emploi actuel, je peux me permettre un autre congé de maternité. Au contraire, si j'accepte ce nouvel emploi, je ne peux devenir enceinte avant un bon bout de temps...
06 octobre, 2007
Ne s'appelle pas Grincheux qui le veut!
Grincheux a un nom qui lui va à merveille! Jugez-en par vous même.
Première scène: vendredi soir, tout juste avant l'heure du dodo.
- Allez mon grand, pourrais-tu fermer l'ordi, c'est l'heure du dodo.
- Ha non, je n'ai même pas eu le temps de jouer à mon jeu. C'est toujours l'heure du dodo ici.
-Hum.... cela fait une demi-heure que ta soeur et toi jouez à l'ordi. Tu continueras demain, c'est le week-end qui commence. Tu auras tout le temps pour jouer à ce que tu veux.
- Ben non MAMAN. Je suis occupé demain.
- Ha oui? et moi de chercher ce qui a de prévu à l'horaire demain. À part les cours de piano je ne vois pas.
- Ben MOI, j'ai du ménage à faire.
Et moi de m'esclaffer. Et Grincheux de s'offusquer!
- Du ménage, toi? Du ménage de quoi?
- Ben maman, ma commode, t'as pas vu, c'est le vrai bordel, il y a des choses qui traînent partout dessus.
Voilà, ça c'est du Grincheux à son meilleur. Ha oui, vous ne le saviez pas, Grincheux est aussi un vrai "pack rat".
Deuxième scène: samedi matin.
Compagnon et moi aux enfants: Qui veux aller au cinéma cet après-midi voir Ratatouille?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIIIII!!!!!! Proffe ne rate jamais l'occasion de faire quelque chose!
Grincheux: Ha non, pas au cinéma. Pas Ratatouille.
Compagnon: Pourquoi, tu ne veux pas aller au cinéma voir Ratatouille?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIIII! Moi, je veux aller au cinéma. OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII!
Grincheux: Parce que.... Ratatouille, c'est une souris tellement stupide.
Compagnon et moi: ?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIII, Ratatouille. Moi je veux aller voir Ratatouille!
Compagnon étouffant un rire: He... Grincheux, Ratatouille, tu vois, c'est un Rat, pas une souris, tu vois?
Grincheux: Ben c'est un rat stupide quand même.
Sur cet argument de taille, Grincheux est parti vers sa chambre afin d'aller bouder un peu et surtout pour se refaire des forces. Il se doit de trouver de meilleurs arguments afin de nous convaincre de rester à la maison.
Ha oui. Grincheux est un peu casanier aussi!
Première scène: vendredi soir, tout juste avant l'heure du dodo.
- Allez mon grand, pourrais-tu fermer l'ordi, c'est l'heure du dodo.
- Ha non, je n'ai même pas eu le temps de jouer à mon jeu. C'est toujours l'heure du dodo ici.
-Hum.... cela fait une demi-heure que ta soeur et toi jouez à l'ordi. Tu continueras demain, c'est le week-end qui commence. Tu auras tout le temps pour jouer à ce que tu veux.
- Ben non MAMAN. Je suis occupé demain.
- Ha oui? et moi de chercher ce qui a de prévu à l'horaire demain. À part les cours de piano je ne vois pas.
- Ben MOI, j'ai du ménage à faire.
Et moi de m'esclaffer. Et Grincheux de s'offusquer!
- Du ménage, toi? Du ménage de quoi?
- Ben maman, ma commode, t'as pas vu, c'est le vrai bordel, il y a des choses qui traînent partout dessus.
Voilà, ça c'est du Grincheux à son meilleur. Ha oui, vous ne le saviez pas, Grincheux est aussi un vrai "pack rat".
Deuxième scène: samedi matin.
Compagnon et moi aux enfants: Qui veux aller au cinéma cet après-midi voir Ratatouille?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIIIII!!!!!! Proffe ne rate jamais l'occasion de faire quelque chose!
Grincheux: Ha non, pas au cinéma. Pas Ratatouille.
Compagnon: Pourquoi, tu ne veux pas aller au cinéma voir Ratatouille?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIIII! Moi, je veux aller au cinéma. OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII!
Grincheux: Parce que.... Ratatouille, c'est une souris tellement stupide.
Compagnon et moi: ?
Proffe: OUIIIIIIIIIIIII, Ratatouille. Moi je veux aller voir Ratatouille!
Compagnon étouffant un rire: He... Grincheux, Ratatouille, tu vois, c'est un Rat, pas une souris, tu vois?
Grincheux: Ben c'est un rat stupide quand même.
Sur cet argument de taille, Grincheux est parti vers sa chambre afin d'aller bouder un peu et surtout pour se refaire des forces. Il se doit de trouver de meilleurs arguments afin de nous convaincre de rester à la maison.
Ha oui. Grincheux est un peu casanier aussi!
04 octobre, 2007
Fermez les rideaux!
Il y a de ces des petites scènes de vie où l’on ne souhaiterait pas être vue par les voisins! Ça y’est, vous aussi vous en avez quelques-unes en tête!
Prenons en exemple hier soir. Grincheux, 7 ans, dont les couleurs préférées sont le rose et le multicolore (!), a voulu se déguiser avec mes vêtements. Il a donc choisi une grande robe chic noire assortie de souliers à talons également noirs. Juste à côté, Proffe 4ans, portait fièrement le pyjama Super Man de Grincheux. Comme si cela n’était pas assez weird, Compagnon, qui a déjà voyagé en Afrique, décida de porter son long boubou blanc orné de bordure dorée.
Puis Grincheux eut une idée géniale! Et si on faisait un spectacle, et si on dansait? Allez dites oui! Et c’est alors, qu’ainsi accoutrées, qu’ils se mirent tous à danser et chanter au beau milieu de la chambre à coucher.
Prenons en exemple hier soir. Grincheux, 7 ans, dont les couleurs préférées sont le rose et le multicolore (!), a voulu se déguiser avec mes vêtements. Il a donc choisi une grande robe chic noire assortie de souliers à talons également noirs. Juste à côté, Proffe 4ans, portait fièrement le pyjama Super Man de Grincheux. Comme si cela n’était pas assez weird, Compagnon, qui a déjà voyagé en Afrique, décida de porter son long boubou blanc orné de bordure dorée.
Puis Grincheux eut une idée géniale! Et si on faisait un spectacle, et si on dansait? Allez dites oui! Et c’est alors, qu’ainsi accoutrées, qu’ils se mirent tous à danser et chanter au beau milieu de la chambre à coucher.
03 octobre, 2007
Run Lola Run
Inspirez de votre quotidien, conjuguez le verbe courir.
Je cours le matin pour avoir des enfants minimalement propres, suffisamment habillé et nourris.
Tu cours pour ne pas manquer l’autobus.
Il court pour ne pas se faire changer de couches.
Nous courrons après le repas car il faut ranger la cuisine afin de faire de la place pour les devoirs et leçons.
Vous courrez sûrement vous aussi.
Ils courent partout dans la maison, surtout l’heure du repas, du bain ou du dodo venue.
Je cours le matin pour avoir des enfants minimalement propres, suffisamment habillé et nourris.
Tu cours pour ne pas manquer l’autobus.
Il court pour ne pas se faire changer de couches.
Nous courrons après le repas car il faut ranger la cuisine afin de faire de la place pour les devoirs et leçons.
Vous courrez sûrement vous aussi.
Ils courent partout dans la maison, surtout l’heure du repas, du bain ou du dodo venue.
01 octobre, 2007
Le dernier sera le premier
Il y a un avantage certain à être le cadet de sa famille. Prenez par exemple Joyeux, 1/1 2 ans. Depuis plusieurs mois déjà, Joyeux observe Grincheux 7 ans et Proffe 4 ans.
Tiens, je peux me brosser les dents (la dent!) seul, tiens, je peux descendre les escaliers seul, tiens, je peux monter sur la glissade la plus haute au parc.
De par ses observations quotidiennes, Joyeux acquiert une riche expérience qui lui permet de prendre de l'avance sur son développement social, affectif et moteur et ce parfois à ses risques et périls.
Mais la meilleure s'est produite hier!
À tous les parents qui lirez ce billet je vous demande: vous souvenez-vous du jour où vous et votre conjoint avez décidé que bambin était dorénavant assez grand pour aller en punition? Et bien voilà! C'est exactement ce que nous nous disions au sujet de Joyeux hier. Nous nous attendions évidemment à une mare de larmes une fois assis sur la chaise de punition. Et non, Joyeux n'est pas dupe, il en a vu d'autre! Joyeux a souvent vu Grincheux et Proffe devoir s'asseoir en retrait sur la chaise de punition. Il a déjà compris que cela n'est pas catastrophique en soi, que ce n'est qu'un petit mauvais moment a passer!
Après deux minutes passées sur la chaise de punition, Joyeux s'est amusé toute la journée à se mettre en punition. Il fallait le voir tirer la chaise d'un bout à l'autre de la cuisine afin de rejoindre ''le coin punition'' improvisé un peu plus tôt. Haut comme quatre pommes, il tirait de toutes ses forces sa chaises tout en disant ution ution....
je crois que Compagnon et moi devrons revoir notre manuel d'utilisation pour ce dernier!
Tiens, je peux me brosser les dents (la dent!) seul, tiens, je peux descendre les escaliers seul, tiens, je peux monter sur la glissade la plus haute au parc.
De par ses observations quotidiennes, Joyeux acquiert une riche expérience qui lui permet de prendre de l'avance sur son développement social, affectif et moteur et ce parfois à ses risques et périls.
Mais la meilleure s'est produite hier!
À tous les parents qui lirez ce billet je vous demande: vous souvenez-vous du jour où vous et votre conjoint avez décidé que bambin était dorénavant assez grand pour aller en punition? Et bien voilà! C'est exactement ce que nous nous disions au sujet de Joyeux hier. Nous nous attendions évidemment à une mare de larmes une fois assis sur la chaise de punition. Et non, Joyeux n'est pas dupe, il en a vu d'autre! Joyeux a souvent vu Grincheux et Proffe devoir s'asseoir en retrait sur la chaise de punition. Il a déjà compris que cela n'est pas catastrophique en soi, que ce n'est qu'un petit mauvais moment a passer!
Après deux minutes passées sur la chaise de punition, Joyeux s'est amusé toute la journée à se mettre en punition. Il fallait le voir tirer la chaise d'un bout à l'autre de la cuisine afin de rejoindre ''le coin punition'' improvisé un peu plus tôt. Haut comme quatre pommes, il tirait de toutes ses forces sa chaises tout en disant ution ution....
je crois que Compagnon et moi devrons revoir notre manuel d'utilisation pour ce dernier!
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