22 mai, 2008

Joyeux a fait une surprenante découverte ce matin; son pyjama dans le tiroir à bavettes et à lavettes.

Mon pyjama à moi! dit-il sur un ton enjoué. Mon pyjama à moi!

Ce qu’il ignorait, c’est qu’il n’avait pas vraiment trouvé son pyjama au fond du tiroir… mais plutôt un morceau de son pyjama!

Oui, oui, c’est bien cela, un morceau de son pyjama!

Car Compagnon avait décidé, il y a quelques jours, d’en faire des guenilles.

Mais pour Joyeux, ce bout de tissu était bel et bien son pyjama et il n’allait pas là. Sa place était en haut, dans sa chambre, au fond de son armoire.

D’un pas décidé, il partit vers sa chambre, le petit bout de pyjama dans les mains, afin de le ramener à bon port!

Tout en montant les escaliers, il ricanait et répétait : Mon pyjama à moi, mon pyjama à moi!!!

Compagnon et moi, nous le regardions partir, déchirés entre l’envi de rire et la crainte qu’il ne réalise que son beau pyjama orné de tracteurs et de pelles mécaniques jaune était déchiré, incomplet.

Dieu merci Proffe et Grincheux n’étaient pas dans la cuisine à ce moment. Car c’est certain, ils se seraient dépêchés de lever le jour sur ce complot et des accusations seraient tombées.

Eille! Joyeux! Ton pyjama, il est déchiré. Qui l’a coupé en morceaux? Qui a fait ça? C’est vraiment pas gentil.

Et là, nous aurions eu sur les bras une tragédie familiale! Chose à éviter, surtout quand le compte à rebours a déjà commencé – 5 minutes avant le départ, les enfants!

Toujours est-il que Joyeux a remis à sa place son pyjama, soit dans sa commode. Puis, un à un, il est venu nous chercher afin qu’on le suive en haut.

Monte Tataniel, pyjama à moi en haut!
Monte Masillia, pyjama à moi en haut!
Monte maman, pyjama à moi en haut!
Monte papa, pyjama à moi en haut!


Il était très fier d’avoir replacé tout seul son pyjama là où il allait.

Il n’y a pas eu de crise de larmes.

Personne (à part les coupables!) n’a réalisé que le pyjama du petit avait été déchiré en quelques morceaux. Nous l’avions échappé bel….

Pour l’instant!

Car ce soir, après le souper, les devoirs, les jeux et le bains, viendra le temps d’enfiler un pyjama.

Et là, Compagnon et moi nous nous regarderons, nous nous rappellerons l’épisode de ce matin et de cette guenille, heu pyjama, qui fut tendrement ramenée au fond de l’armoire.

Et comme dans un film d’action, un de nous deux partira à la course afin de sortir cette pièce a conviction de l’armoire.

Espérons que nous y arriverons à temps!

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