Dans les années 60, un psychologue Américain a effectué une expérience fort révélatrice et fascinante. Il cherchait à démontrer le lien entre la maîtrise de soi et la réussite.
L’expérience s’est déroulée ainsi: il a offert à des enfants de quatre ans une guimauve. Toutefois, le scientifique leur a dit: je dois allée faire une course et si tu attends mon retour pour manger ta guimauve, tu en auras deux au lieu! Puis il quittait la pièce pour ne revenir que quinze minutes plus tard.
À son retour, certains enfants n’avaient pu attendre tout ce temps et avaient déjà mangé la guimauve alors que d’autres, avantagés par une forte discipline personnelle avaient su patienter et obtenir deux guimauves en retour.
Quatorze ans plus tard, soit à la fin de leur secondaire, le psychologue est retourné voir ces personnes afin de voir comment ils réussissaient dans la vie, quelles étaient leurs forces, leurs faiblesses, leurs façons de voir la vie.
Il a constaté que les enfants qui avaient pu contrôler leur pulsion et qui n’avaient pas succombé à la gratification immédiate en mangeant tout de suite la guimauve étaient devenus de jeunes adultes positifs, motivés, et qui persistaient face à des difficultés et qui étaient capables d’atteindre des objectifs fixés à long. D’autre part, ceux qui n’avaient pu patienter étaient anxieux, entêtés, indécis et manquaient de confiance en soi.
Et nous, comment réagiraient nos enfants, seuls, face à cette guimauve convoitée? Pour ma part, je ne suis pas certaine. Je crois que Grincheux s’inventerait tout un monde fantastique au centre duquel cette guimauve deviendrait tour à tour vaisseau spatial, boule de feu et autre, ne voyant même pas le quinze minutes passé, alors que Proffe lècherait sûrement la guimauve tout au long de ce 15 minutes d’attente alors que Joyeux, lui, la croquerait à moitié sur le champ!
Blague à part, je pense que cette expérience et surtout ces résultats porte à réfléchir. Dans notre quotidien, nous travaillons fort à inculquer à nos enfants certaines valeurs telles la politesse, la valeur du travail etc. Mais qu’en est-il de ces autres atouts, ces autre forces qui pourraient leur servir tout autant, sinon plus, tout au long de leur vie?
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6 commentaires:
Peut-être qu'on se pose trop de questions... À l'époque des "vraies" familles nombeuses, les parents consacraient beaucoup moins de temps à leurs enfants. Ceux-ci n'en tournaient pas plus mal pour autant.
Tout de même bonne question, et je dois avouer que je n'en connais pas du tout la réponse.
Mon chum m'a parlé de cet article il y a quelques jours!
C'est too much ;-)
C'est la première fois que j'entends parler de cette expérience. À mon avis ce ne doit pas être la seule et unique raison ou explication du pourquoi les enfants ont ou pas attendu... Il aurait fallu chercher dans les familles, leurs valeurs, leurs éducations, etc...
Mais ça fait réfléchir ;-)
Ça porte à réfléchir aussi car d'une part on veut leur apprendre de savoir attendre, d'être patient et d'autre part d'être heureux avec ce qu'ils ont ici et maintenant...!
Très intéressant. Je devrais faire le test avec mes filles, pour voir... Vivre le moment présent ou espérer un avenir meilleur, des fois je me demande vraiment ce qui est le mieux...
Je me souviens: en effet, des questions, on s'en pose!
Demi jour: Oui, le sujet semble refaire surface et piquer la curiosité des gens.
La Belle: C'est vrai que cette étude ne peut tout expliquer à elle seule. Toutefois, elle porte à réfléchir!
Martini et Imparfaite-et-alors: Effectivement, la vie n'est rarement que tout blanc ou tout noir!
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